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Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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2- Le carcinome lobulaire invasif<br />

14<br />

Carcinome lobulaire infiltrant<br />

Le carcinome lobulaire est largement reconnu comme le type spécifique le<br />

plus commun. Il est caractérisé par le type <strong>de</strong> ses p<strong>et</strong>ites cellules uniformes non<br />

cohésives avec <strong>de</strong>s « nucléi » ronds ou ovales <strong>et</strong> un cytoplasme excentriquement<br />

placé, éosinophile, peu abondant, contenant souvent <strong>de</strong>s « lamina<br />

intracytoplasmique » (Martinez, 1979) <strong>et</strong> une vacuole <strong>de</strong> sécrétions refoulant le<br />

noyau, donnant un aspect <strong>de</strong> cellules en « bague à chaton ». La mucosécrétion<br />

est constituée <strong>de</strong> mucusulfates <strong>et</strong> <strong>de</strong> sialomucine colorée par le PAS <strong>et</strong> le bleu<br />

alcian [4] . Ces cellules ressemblent aux celles vues clans le carcinome lobulaire”<br />

in situ”. Il a été bien décrit auparavant cinq sous-types <strong>de</strong> carcinomes lobulaires<br />

invasifs (FECHNER 1975, FESHER <strong>et</strong> Al. 1979, MART1NEZ 1979).<br />

Chaque sous-type est nommé suivant son modèle <strong>de</strong> croissance<br />

a- La variante classique (FECHNER 1975, MARTINEZ 1979) qui<br />

s’infiltre à travers <strong>de</strong>s tissus sans distorsions architecturales <strong>et</strong> qui a <strong>de</strong>s<br />

cellules tumorales qui sont arrangées dans <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s étroites, appelées<br />

« files indiennes » <strong>et</strong> qui entoure <strong>de</strong>s structures normales dans un mo<strong>de</strong><br />

objectif.<br />

b- La variante soli<strong>de</strong> (FECHNER, 1979) qui se compose <strong>de</strong> couches<br />

<strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> cellules typiques avec un stroma peu abondant.<br />

c- La variante alvéolaire (Martinez, 1979) qui se compose <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites<br />

clusters <strong>de</strong> vingt ou plus cellules <strong>et</strong> s’infiltre <strong>de</strong> la même façon que la<br />

variante classique.<br />

d- La variante tubulo-lobulaire (FJSHNER <strong>et</strong> Al. 1979) où les cellules<br />

tumorales forment <strong>de</strong>s structures microlobulaires.<br />

e- Un sous groupe mixte (DIXON <strong>et</strong> AL. 1984) qui comme le nom<br />

indique, se compose <strong>de</strong> mélange <strong>de</strong>s autres sous-types. Il y a encore une

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