Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
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Carcinome lobulaire infiltrant<br />
locale ne doit donc pas rem<strong>et</strong>tre en cause la possibilité d’un traitement<br />
conservateur lorsque celui-ci est envisagé.<br />
Yeatman note, cependant, que les cancers lobulaires infiltrants nécessitent<br />
plus fréquemment <strong>de</strong> modifier l’indication thérapeutique initiale que les<br />
canalaires infiltrants. En eff<strong>et</strong>, dans sa série, il a été nécessaire <strong>de</strong> modifier<br />
l’indication <strong>de</strong> traitement conservateur en mastectomie <strong>de</strong>ux fois plus souvent<br />
que pour les cancers canalaires infiltrants en raison <strong>de</strong>s constatations<br />
anatomopathologiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> la sous-estimation <strong>de</strong> la taille initiale <strong>de</strong> la tumeur<br />
[78] .<br />
Hussien a comparé rétrospectivement chez 131 patientes les rechutes<br />
locales après traitement conservateur <strong>et</strong> après mastectomie. À huit ans il a<br />
observé 42 % <strong>de</strong> rechutes locales en cas <strong>de</strong> traitement conservateur, 5 % en cas<br />
<strong>de</strong> mastectomie. Les rechutes locales peuvent être tardives <strong>et</strong> une surveillance au<br />
long cours est indispensable. Les traitements conservateurs sont donc surtout<br />
recommandés pour les p<strong>et</strong>ites tumeurs [79] .<br />
Au total, les patientes avec sta<strong>de</strong> I (T1N0Mo), <strong>et</strong> sta<strong>de</strong> II (T0N1M0,<br />
T1N1MO, T2N0Mo <strong>et</strong> T2N1Mo) sont traitées par une chirurgie conservatrice :<br />
excision tumorale locale <strong>et</strong> radiothérapie délivrée dans la surface tumorale à une<br />
dose <strong>de</strong> 6708 cGy pour sta<strong>de</strong> I <strong>et</strong> 6362 cGy pour sta<strong>de</strong> II [77] .<br />
Les sta<strong>de</strong>s III <strong>et</strong> IV sont traités <strong>de</strong> la même façon que le cancer canalaire<br />
infiltrant du sein.<br />
Du fait du risque augmenté <strong>de</strong> cancer bilatéral du sein chez les patientes<br />
avec CLI, on ne fait pas <strong>de</strong> biopsie en miroir, plutôt, on préfère une soigneuse<br />
surveillance clinique par un examen physique, mammographie <strong>et</strong> biopsie [80] .