Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
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Carcinome lobulaire infiltrant<br />
Le carcinome lobulaire reste une entité histologique peu fréquente du<br />
cancer du sein, toutefois la place actuelle qu’ccupe le cancer du sein dans la<br />
cancérologie féminine justifie la connaissance <strong>de</strong>s particularités <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong><br />
cancer mammaire.<br />
Le carcinome lobulaire représente 4% à 10% <strong>de</strong>s lésions malignes du sein<br />
(le type in situ représente 0,8 à 3,8 % <strong>et</strong> il est considéré par la plupart <strong>de</strong>s<br />
auteurs comme un facteur <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> cancer invasif plus qu’un état cancéreux,<br />
le type infiltrant représente 4 % <strong>de</strong>s carcinomes invasifs <strong>et</strong> 1 0 % du taux <strong>de</strong>s<br />
cancers du sein).<br />
Ce type histologique a <strong>de</strong>s caractéristiques spécifiques ; il est souvent<br />
multicentrique, bilatéral, survient souvent en périménopause.<br />
II peut survenir après <strong>de</strong>s mastopathies bénignes principalement la maladie<br />
fibrokystique.<br />
Le traitement préconisé est la chirurgie (Patey) ± radiothérapie selon<br />
l’atteinte ganglionnaire.<br />
Un traitement conservateur peut être proposé dans les sta<strong>de</strong>s précoces. Une<br />
chimiothérapie <strong>et</strong> une hormonothérapie complètent le protocole thérapeutique.<br />
Son évolution est marquée aussi par la récurrence locorégionale après cinq<br />
ans <strong>et</strong>/ou par l’apparition <strong>de</strong> métastases à distance, principalement osseuses<br />
(dans 3/4 <strong>de</strong>s cas), digestif <strong>et</strong> gynécologique.<br />
Le pronostic est variable selon les sous- types <strong>de</strong> CLI, en général il est<br />
mauvais, mais meilleur que celui <strong>de</strong> CCI (carcinome canalaire infiltrant). La<br />
survie est <strong>de</strong> 80 % à 5 ans pour le CLI.