Voulez-vous danser ? - Laurent & GLV

216 Laurent Verreault et GLV
Dans les dernières vingt minutes avant l’échéance, ils ont probablement
compris que nous ne céderions pas : plus de 50 %
des actions ont été déposées en même temps !
La chasse est avant tout affaire de patience et de contrôle de
ses nerfs…
Mais nous ramenions là une prise plus malade que nous l’avions
analysée dans nos vérifications d’acquéreur. Disons que
plusieurs détails avaient été rangés au fond des placards… Peu
importe, nous étions contents de notre acquisition.
L’intégration de Christ Water Technology à notre groupe
Traitement des eaux prendrait près de deux ans, jusqu’en fin
de 2011 et nous coûterait énormément d’argent, compte tenu
des surprises et des radiations nécessaires afin d’assainir la
comptabilité.
En contrepartie, GLV détenait maintenant la technologie de
pointe et le meilleur savoir-faire du monde pour fabriquer les
eaux les plus pures qui soient. Ceci nous offrait les marchés
extrêmement dynamiques de la microélectronique, de l’énergie
et de la pétrochimie, de la transformation des aliments et des
boissons et celui du dessalement de l’eau de mer.
Ces deux dernières années ont été assez difficiles pour GLV et
Bonne Étoile.
En 2006, notre vice-président exécutif et chef des opérations financières
Bill Saulnier était très fier de dire qu’en vingt ans, depuis
la venue de GL&V en bourse, il avait toujours déposé un rapport
positif, en quatre-vingts trimestres. Depuis 2010, l’aventure de
CWT nous a fait annoncer quelques trimestres négatifs.
La pression est énorme sur la direction de la compagnie, la crise
économique dure déjà depuis trop longtemps dans les pays industrialisés.
Bonne Étoile travaille comme une folle, sans résultats