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Voulez-vous danser ? - Laurent & GLV

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82 <strong>Laurent</strong> Verreault et <strong>GLV</strong><br />

— Qu’en penses-tu ? C’est toi le comptable, Bill.<br />

— J’en pense qu’ils sont en difficultés financières et qu’on va<br />

les perdre bientôt. On a besoin d’eux, on a surtout vraiment<br />

besoin de leur ordinateur pour nos suivis comptables,<br />

et toutes nos données sont là. Ça coûte des cent mille piastres<br />

ces ordinateurs-là… On devrait acheter l’entreprise :<br />

on aurait les experts, leurs clients et leur machine.<br />

Alors nous avons acquis en 1981 les actions de cette petite<br />

corporation, Les Services Maxi-Plus Inc. ! En quelques mois,<br />

Bill Saulnier avait renfloué l’entreprise en vendant des services<br />

comptables et de support informatique ailleurs dans la région,<br />

au point qu’elle était profitable, très profitable même. On n’a<br />

jamais su véritablement pourquoi, mais c’est peut-être pour<br />

cette raison que les bureaux de Maxi-Plus sur le boulevard<br />

Thibeau à Cap-de-la-Madeleine étaient surnommés « la maison<br />

bonbon » par tout le monde dans la compagnie !<br />

Laperrière & Verreault tournait bien. Avec ces créations et<br />

acquisitions de compagnies, nous avions solidement structuré<br />

nos différentes activités et nous pouvions faire face à la plupart<br />

des contrats. Toutefois, parmi tous nos services, le secteur<br />

Fabrication peinait à suivre le rythme. La pression était forte<br />

sur la Société de Fabrication des Vieilles Forges et nous devions<br />

assurer la qualité et la continuité de ces opérations, essentielles<br />

pour soutenir les autres.<br />

Nous avons alors acquis en Mauricie une petite entreprise<br />

d’usinage, Massicotte & Arcand à Trois-Rivières, bientôt<br />

revendue, et une de micro-informatique, Ormique. L’atelier<br />

n’était pas assez grand et gros, mais les exercices administratifs<br />

et financiers des achats et de la revente permettaient de<br />

nous « faire la main » sur les acquisitions, de mesurer nos réels<br />

besoins en matière de fabrication, et au passage de réaliser aussi<br />

des profits sur la transaction.

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