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Voulez-vous danser ? - Laurent & GLV

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80 <strong>Laurent</strong> Verreault et <strong>GLV</strong><br />

Avec son bagou, <strong>Laurent</strong> Verreault sait négocier, charmer, faire<br />

de l’argent, acquérir, faire grossir la compagnie. Mais j’ai besoin<br />

des autres parce que je ne sais pas dessiner ni concevoir ni<br />

fabriquer des machines à papier. J’ai des idées, des projets que<br />

je lance en l’air et dont je confie la réalisation à mes collaborateurs,<br />

parce que je ne peux pas tout faire. Même chose avec<br />

les problèmes, que je ne garde pas pour moi tout seul. Parce<br />

qu’on joue en équipe, je les partage avec mes équipiers, mais je<br />

veux qu’ils jouent en équipe, franc-jeu. Des fois, j’ai tort : alors<br />

je m’attends à ce qu’on me tienne tête mais qu’on me prouve<br />

que je n’ai pas raison, pour qu’on ne se trompe pas de chemin<br />

tous ensemble.<br />

Le capitaine de l’équipe a vite compris le jeu. Dès 1980, il<br />

bricolait – il faisait bricoler par ses équipiers ! – dans les créations<br />

d’entreprises et les réorganisations corporatives, dans le capital et<br />

les actions des filiales, dans les acquisitions de compagnies, pour<br />

rendre toute la structure plus souple, plus efficace. Comme lui.<br />

Bill Saulnier est intervenu à tout instant dans ces années-là : le<br />

contexte de récession économique au Québec avait suscité une<br />

réponse énergique de l’État. Surnommé « Québec Inc. », ce grand<br />

mouvement de facilitation par le gouvernement et les institutions<br />

financières a stimulé les lancements d’entreprises partout au pays,<br />

par la promotion de l’entrepreneuriat privé et l’appel à l’épargne<br />

publique via le Régime d’épargne-actions. La vague a bien profité<br />

à <strong>Laurent</strong>. Non… <strong>Laurent</strong> a profité de cette vague pour placer des<br />

pions sur les marches de son escalier.<br />

Des fois, c’est Robert Dorion qui s’installait dans un bureau vide<br />

avec une feuille et un crayon pour rédiger en un après-midi un<br />

contrat d’acquisition de compagnie, à demande urgente. D’autre<br />

fois, c’est René L’Heureux qui prenait l’initiative d’écrire les<br />

documents administratifs nécessaires, sur une dactylo qu’il avait<br />

achetée pour l’occasion.

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