CONSEIL MUNICIPAL DE NEVERS - Ville de Nevers

M. Sainte Fare Garnot - S’il vous plaît, je vous demande de garder votre sang-froid.
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M. Warein - Notre collègue voudrait que nous ayons un bienfaiteur sur la Ville
de Nevers qui donne à cette association. S’il connaît des
bienfaiteurs qui peuvent donner un immeuble en dur qui ait la
capacité d’accueillir, dans les meilleures conditions possibles, des
gens en grande difficulté, soit ! Sauf que nous n’avons pas de
bienfaiteurs sur Nevers. Le bailleur social qui consent la vente de
cet immeuble sur le quartier du Banlay l’a payé avec des dotations
de l’Etat dans le cadre de l’aide au logement et puis, il l’a payé
indirectement avec les loyers, avec l’aide de la CAF.
Comment voudrait-il qu’on puisse prendre un immeuble
gratuitement pour une association ?
Il faut être logique. Vous avez des représentants municipaux dans
de nombreuses instances. Vous savez comment cela se passe. Il
était normal que l'association achète ce bâtiment et puisse dégager
les crédits pour le mettre aux normes pour accueillir les familles en
difficulté. Même si, comme je pressens le raisonnement dans la tête
de notre collègue, il aurait fallu prendre des immeubles inhabités et
les donner à l’association Pagode.
Pour les travaux, l’investissement, comment auriez-vous fait ? Cela
me paraît tout à fait incongru comme raisonnement.
M. Sainte Fare Garnot - J’ai une demande d’intervention de M. Gisserot et ensuite de
M. Montoille.
M. Gisserot - Le sens de l'interrogation sur ce dossier est son coût et pas du tout
le sens de nier le besoin d'héberger des gens dans le besoin. Je peux
rassurer M. le médecin : c'est un souci que nous partageons.
Ce n'est pas le sujet. Je comprends l'intérêt de le déplacer pour
essayer de faire de nous des êtres de pleine cruauté sans aucune
humanité, mais ce n’est pas du tout le sens qui nous anime.
Je voudrais rappeler que le sens qui nous anime, c’est qu’au final,
nous allons payer - pas vous, monsieur Warein, mais vos enfants,
petits enfants, les miens ; tous - cet investissement un million
d’euros alors que nous aurions pu très simplement utiliser le
logement social existant, faire payer des loyers par cette
association. Puisque de toute façon elle va rembourser ses
emprunts, elle allait donc sortir de l'argent. Elle prenait ce même
argent, voire beaucoup moins, pour le reverser à Nièvre Habitat
qui, du coup, voyait ses logements vides loués.
C'était une des premières options beaucoup moins chères.
La deuxième option était de leur donner dans le patrimoine
immobilier de la Ville - nous sommes l’une des villes avec le plus
Conseil municipal de Nevers – 14 février 2009.