CONSEIL MUNICIPAL DE NEVERS - Ville de Nevers

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Je crois que la remarque que nous faisons, c’est sur la base de cette
expérience, et au regard des défis financiers qui nous attendent,
n’allons-nous pas nous retrouver à nouveau dans une situation
similaire qui ne sera pas celle du musée mais qui sera celle de la
piscine où finalement, nous serons entre deux échéances avec de
nombreuses années sans pouvoir se baigner à Nevers, notamment
l’été, qui est un plaisir reconnu par de nombreux Neversois et leurs
enfants ? Tel était le sens de cette question et elle fait beaucoup de
sens. Je vous invite d’ailleurs à ce que l’on puisse en débattre en
conseil, tant le sujet me paraît important.
M. Sainte-Fare-Garnot - Très bien. Je crois que nous avons fait le tour de la question. Le
débat viendra ou non sur la piscine de la Jonction si cela fait partie
des propositions que nous aurons à faire. D’ici là,
monsieur Benchemakh, gardez-vous des rumeurs. La rumeur court,
et on n’est pas obligé de courir derrière.
Pour le reste, je voudrais simplement rappeler que le musée est en
cours de rénovation, que nous sommes en mesure de faire avancer
les travaux et que nous avons récupéré de nouveaux financements.
Nous allons conclure sur cette question, madame Frémont car nous
en avons suffisamment débattu, je crois.
Mme Frémont - Cela n’a rien à voir, mais avant d'entamer la motion, j'aurais voulu,
monsieur Sainte Fare Garnot, mes chers collègues, que l'on ait une
pensée positive, aujourd'hui, pour notre collègue,
M. Tarek Khaidouri qui boxera ce soir à Saint-Quentin et qui a
besoin que l'on pense très fort à lui.
M. Sainte-Fare-Garnot - Je vous remercie. Nous nous associons à cette pensée.
Motion pour le droit d'expression de l’opposition à Nevers.
M. Gisserot - Monsieur le premier adjoint, en relisant l’ensemble des
délibérations depuis mars dernier, je me suis aperçu que
l’opposition par neuf fois s’était fait interrompre par M. le maire
sur la base de « vous avez atteint la limite », « vous ne parlez
plus ». Le ton était très sec, même souvent odieux, si vous vous
souvenez.
C’est dans ce cadre-là, et non pas dans le cadre de la session
d’aujourd'hui, où vous avez été un maire beaucoup plus agréable,
que s’inscrit cette délibération. Quoique ! Parce qu’il y a eu
quelques frictions. Mais je vous confirme que M. le maire, c’était
trois et pas une de plus. Il sautait sur son siège ou il menaçait de
sortir, par exemple Carole Boirin, si elle continuait à vouloir
s’exprimer une quatrième fois. C'est dans ce cadre-là, d’un besoin
factuel que nous exprimons cette motion.
« Motion pour le droit d'expression de l’opposition à Nevers.
Conseil municipal de Nevers – 14 février 2009.