CONSEIL MUNICIPAL DE NEVERS - Ville de Nevers

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Monsieur Benchemakh.
M. Benchemakh - Merci monsieur Sainte Fare Garnot.
Concernant la diffusion de cette information, si vous en avez parlé
entre vous, elle est quand même arrivée dans le journal local. Ce
n'est pas nous qui avons inventé cela. L’information a bien fuité de
quelque part, ou alors les journalistes écrivent n'importe quoi et à
ce moment-là, il faudra leur dire.
Deuxièmement, on ne peut pas débattre d'un dossier sans connaître
les tenants et les aboutissants. Ne me demandez pas aujourd'hui de
prendre une décision sur la Jonction, alors qu’on ne sait pas
aujourd'hui ce qui va et ce qui ne va pas. Remettons les choses à
plat, étudions le dossier, voyons ce qu'il y a lieu de faire et on
prendra une décision au cours des débats. Je pense que c'est une
bonne solution et non pas d’aller à l'emporte-pièce et dire que vous
allez remplacer, fermer. Ce n'est pas l’objet du débat aujourd'hui, ni
de la question.
M. Sainte-Fare-Garnot - Mais alors que nous parlez-vous d’une rumeur ? Vous avez à très
juste titre demandé que ces décisions puissent être prises après
débat, que vous puissiez avoir les tenants et les aboutissants. Il ne
tenait qu’à vous d’attendre que cette question se présente.
Vous avez souhaité vous saisir d’une rumeur agitée par je ne sais
qui, pour aujourd'hui vous opposer et sans doute faire un peu de
mousse électorale. Ce n'est pas ainsi que l'on doit exercer un
mandat municipal.
M. Benchemakh, puis M. Gisserot, Mme Boirin, M. Montoille.
M. Benchemakh - Monsieur Sainte Fare Garnot, je m’informe quand même de ce qui
se passe dans la ville en tant qu’élu et quand des rumeurs viennent
dans les mains du journal local, source d’information de tous, il me
semble évident - a priori ça ne l’est pas au conseil de ce jour - de
m’informer de ce qui se passe. Cela me semble logique.
M. Sainte-Fare-Garnot - Très bien. J’ai dit tout ce que j'avais à dire.
Monsieur Gisserot.
M. Gisserot - Monsieur le premier adjoint, mes chers collègues, en particulier
pour vous, monsieur le premier adjoint en charge des finances, je
demeure à votre entière disposition pour vous indiquer toutes sortes
de moyens vous permettant de maintenir la piscine de la Jonction,
tout en n'augmentant pas les impôts. Nous avons déjà repéré
1,4 million d’euros qui sont possibles de réallouer très rapidement,
sans toucher au budget du social, du culturel, du sportif ou de
l’associatif.
Conseil municipal de Nevers – 14 février 2009.