CONSEIL MUNICIPAL DE NEVERS - Ville de Nevers

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- Troisièmement, le logement était dans un état de délabrement
considérable.
Aujourd'hui, je ne prétends pas que nous ayons su trouver une
baguette magique, mais au moins reconnaissez que le quartier a
retrouvé une certaine vitalité : le magasin de sports qui est de plainpied,
les trois librairies, le Cyprès, Jean de la Lune et le Forum.
Cela va quand même nettement mieux.
Et vous aurez observé que le rond-point donne la place aux piétons,
ce qui est très rare. Désormais, des architectes viennent voir
comment nous avons réalisé ce mariage entre les fonctions voitures
et fonctions piétons. C’est quand même plutôt une réussite.
M. Benchemakh - On est proche du divorce.
M. Sainte-Fare-Garnot - Vous aurez la parole ensuite, monsieur Benchemakh.
Le deuxième pilier, c’est l’opération du site Colbert où nous
voulons créer des flux avec la locomotive commerciale : c’est le
fameux carrefour, avec l’implantation de commerces dans une
galerie marchande, avec demain, bien sûr - et c’est fondamental - le
centre aquatique.
Nous allons donc créer des flux qui sont plutôt de nature
commerciale ou de loisirs.
Et je cite pour mémoire, les services de gérontologie qui seront sur
le site.
Oui, il y a déplacement du personnel du Conseil général, mais
remplacé par des flux de nature commerciale, par d’autres flux.
Troisième pôle : la caserne Pittié, sur laquelle nous voulons
implanter principalement des bureaux à destination du Conseil
général, mais pas seulement puisque vous avez peut-être observé
que déjà une pharmacie a ouvert.
M. Cordier - Qui est complètement isolée !
M. Sainte-Fare-Garnot - Excusez-moi, mais c’est en train de dynamiser le site.
Monsieur Cordier, cela ne vous plait pas parce que vous voyez que
nous sommes en train de moderniser. Je suis désolé. Demain, on
pourra circuler à travers le site alors qu’il était fermé. Ce sera donc
notre troisième pilier.
Je ne crois pas que nous déshabillons Pierre pour habiller Paul. Au
contraire, nous essayons de renforcer notre centre-ville.
Et permettez-moi d’ajouter que la décision de Nicolas Sarkozy de
faire disparaître les C.D.E.C. - vous pouvez lever les yeux au ciel,
Conseil municipal de Nevers – 14 février 2009.