CONSEIL MUNICIPAL DE NEVERS - Ville de Nevers

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M. Sainte-Fare-Garnot - Je vous remercie pour ce discours de politique générale,
monsieur Lebatteur, qui, je crois, a très bien situé les enjeux à
démasquer l’essentiel des escroqueries qui sont mises en place
aujourd'hui.
Je constate que nous avons un président de la République à la fois
funambule et désormais keynésien. Au moins, sur le dernier point,
je suis content. Pour le reste, j’aimerais que, ayant fait un pas vers
le socialisme, il en fasse un deuxième vers l’honnêteté. On peut
toujours rêver.
M. Martinat et ensuite M. Gisserot.
M. Martinat - Je souhaite répondre à M. Lebatteur. Vous n'avez pas souhaité
regarder l'intervention télévisée de M. Nicolas Sarkozy. Vous
m’avez dit que cela ne vous intéressait pas. C'est une erreur
politique, vu la responsabilité de votre parti. Mais vous avez
certainement préféré voir une autre émission du style Qui veut
gagner des millions. 53 % des téléspectateurs l'ont jugé
convaincant. Rires. Le président de la République, refusant le
renoncement, a redessiné pour les Français un horizon politique
face à une crise mondiale sans précédent.
Depuis que cette crise a éclaté au grand jour, la France, avec
constance et sous l'impulsion déterminée de Nicolas Sarkozy, a été
à l’avant-garde des solutions pour affronter cette tempête, comme
l’a dit M. Sainte Fare Garnot dans le Journal du Centre où il parlait
de « tempête », tant au niveau national qu'au niveau européen et
international.
En tant que délégué du Nouveau Centre, je salue ce qui a été
réaffirmé avec volonté et détermination : la primauté de la valeur
travail, la fin de l'impunité du monde de la finance, la nécessaire
moralisation du système bancaire. Nous saluons la conception
redessinée du rôle de l’Etat dont la mission est de concilier
l’efficacité économique et la justice sociale. L’un ne va pas sans
l’autre et inversement.
Le président de la République a su expliquer avec pédagogie les
rouages et les ressorts de la situation désastreuse de l’économie
mondiale. Face à cela, rien ne serait pire que de se lamenter. Il faut
avec lucidité protéger les plus fragiles qui sont les premiers touchés
et avec courage redonner au pays l'esprit de conquête et le goût
d'entreprendre.
Vous venez de parler de la taxe professionnelle. Je sais de quoi je
parle car je l’ai payée, et peu d'entre vous dans cet hémicycle
savent ce que c’est. Cela fait plus de vingt-cinq ans que cette
réforme doit être faite, mais personne ne l'avait ressortie des
cartons. Cela a le mérite d'être débattu. Droite et gauche demandent
depuis des années la suppression de cet impôt. Jacques Chirac l'a
Conseil municipal de Nevers – 14 février 2009.