Séance plénière du jeudi 16 octobre 2003 Plenaire vergadering van ...

Bravo pour l’idée du partenariat avec le secteur privé sur la base
d’un cahier de charges, fixerait les performances à atteindre en matière
de coûts, de qualité et de délai.
Mais, pour passer au concret, quelle procédure le membre du
gouvernement compétent envisage-t-il ?
On dit « plusieurs » milliers. Pourrait-on être plus précis sur le
contenu de cet adjectif indéfini ?
La déclaration a raison de rappeler la nécessité de garder et d’attirer
à Bruxelles des personnes disposant de revenus moyens voire
supérieurs, c’est-à-dire des habitants qui ont une plus large capacité
contributive à l’impôt régional et qui permettent une plus grande
redistribution sociale.
A cet égard, que certains cessent de faire de l’idéologie passéiste,
comme on le constate trop souvent en commission du Logement !
Que cesse cet électoralisme de bas étage qui consiste à vouloir
contrecarrer les possibilités de retour à Bruxelles de ces revenus plus
élevés, dans la crainte que leurs détenteurs pourraient mal voter au
moment des élections.
Il est capital de favoriser l’accès à la propriété, ce qui permet de
fixer une population et de lutter efficacement contre l’exode urbain.
Qu’on cesse aussi de crier à la « gentrification » dès qu’un ancien
terrain industriel qui risque de devenir un chancre innommable est
transformé en lofts acquis par une population branchée qui bénéficie
généralement de revenus plus confortables !
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Dire ceci ne signifie pas du tout qu’on oublie les moins nantis.
Les efforts doivent être poursuivis en parallèle dans le secteur du
logement social. La réhabilitation du parc une fois réalisée, il faut
aller au-delà de ces 8,1 % de logements sociaux que compte notre
ville, qui, par comparaison avec les autres capitales européennes,
situent Bruxelles au bas de l’échelle.
Les opérations à mener doivent en outre concourir à la mixité
sociale, souci permanent du groupe MR.
Pour en terminer avec le logement, j’aimerais savoir où en est la
seconde partie du Code du Logement. Voilà pas mal de temps déjà
que le texte initial a été présenté en commission. Le terme de la
législature se profile à l’horizon … Il serait bon que l’on puisse
avancer. Je suis très heureux qu’à ma demande, M. Hutchinson ait
accepté de faire voter séparément tout ce qui a trait à la salubrité, la
sécurité et l’hygiène et qu’on retrouvait en grande partie dans la
proposition d’ordonnance que j’avais déposée avec Françoise Schepmans.
C’est toujours ça de pris !
Je passe très rapidement à la mobilité. En style télégraphique :
— Je suis ravi que le gouvernement annonce dans les semaines à
venir les initiatives législatives nécessaires pour conférer aux engagements
en matière de RER un caractère interrégional et irréversible.
Bravo pour l’intention mais qu’est-ce que cela recouvre en
pratique ?
Conseil de la Région de Bruxelles-Capitale — Compte rendu intégral
Brusselse Hoofdstedelijke Raad — Volledig Verslag
— Le gouvernement annonce dans le courant de 2004, donc dans les
premiers mois de l’année, un avant-projet de mobilité. Quel en
sera le contenu ?
— Dans l’esprit du plan Iris, le gouvernement entend « changer les
mentalités quant à la mobilité en ville », et cela dans le sens
d’alternatives à l’automobile. Rude tâche, certes …
Comment s’y prend-on concrètement en dehors des subventions
accordées aux associations ?
Ce changement de mentalité devrait commencer auprès de certaines
autorités communales qui continuent à penser que l’automobile
est le mode normal, naturel, se montrent plus volontiers sensibles
aux prétendues nuisances du transport public qu’à celles bien réelles
de la concentration automobile et considèrent l’usage de la bicyclette
comme quelque chose de folklorique, d’anecdotique, tout juste bon à
meubler les loisirs.
Existe-t-il une convergence de vue entre vos deux ministres chargés
de la mobilité, quand l’un songe d’ores et déjà à l’organisation de
plusieurs journées sans voiture, alors que l’autre n’envisage pas cela
en dehors des dimanches. Il faut, à cet égard, rappeler que le 22
septembre est la date retenue pour promouvoir des actions de sensibilisation,
non pas le dimanche le plus proche du 22 septembre …
Entre fermer tout Bruxelles à la circulation un jour de semaine, ce
qui peut paraître ambitieux, et prévoir des mesures ponctuelles offrant
des alternatives à la voiture, il y a un pas de géant chaussé de
bottes de sept lieues.
M. Rudi Vervoort. — Il faudrait aussi rappeler aux deux ministres
chargés de la mobilité que s’ils veulent changer, il faudrait convaincre
19 personnes de l’utilité de participer à plusieurs dimanches
sans voiture. Je sais que d’aucuns en rêvent mais, jusqu’à présent,
cela reste incontournable.
M. Jean-Pierre Cornelissen. — Je pense que cela fait partie du
changement des mentalités et que ce serait effectivement assez utile.
A quand une action globale centrée sur l’intermodalité, avec un
partage équitable de la voirie et avec certes une priorité pour le
transport public qui s’accompagne d’une politique ad hoc en matière
de restriction du stationnement au centre de la ville ? (Applaudissements
sur les bancs de la majorité.)
Mevrouw de Voorzitter. — Het woord is aan de heer Jos Van
Assche.
De heer Jos Van Assche. — Mevrouw de Voorzitter, het onderdeel
« groei en tewerkstelling » van de voorliggende beleidsverklaring
en meer in het bijzonder de passus over « werkgelegenheid en economie
» zijn een opeenstapeling van torenhoge clichés. Zo lezen we
dat de regering « de bevoorrechte samenwerking die is opgestart met
de Brusselse sociale partners in het kader van het sociaal pact voor
de werkgelegenheid van de Brusselaars zal versterken ». Het zou er
in de dramatische tewerkstellingscontext nog aan mankeren dat het
niet zou gebeuren. Wat betekent dat concreet ? Veel meer dan een
fraai staaltje van de voor deze gewestregering typische new speak
stelt het niet voor.