En attendant la voiture du futur...

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CONSOMMATION
le pneumatique
joue un rôle
décisif
Entre 20 et 30 % de la consommation d’éner-
gie nécessaire pour faire avancer un véhicule
à moteur dépend du pneumatique. Les ma-
nufacturiers ont donc un rôle central à jouer
dans les efforts de réduction des émissions
de CO2.
Les ressources de la planète ne sont pas inépuisables
et la société est à la recherche de voies pour un développement
durable. Gros consommateurs d’énergie
fossile, les transports routiers émettent 18 % du CO2
lié aux activités humaines et sont dans le collimateur des
Etats régulateurs. Car si le parc automobile mondial est
estimé aujourd’hui à 900 millions de véhicules, on s’attend
à ce qu’il en totalise 1,5 milliard à l’horizon 2030-2040.
L’évolution est très variable selon les régions du monde.
Tandis que les émissions de CO2 devraient rester stablesdans
les pays industrialisés, en raison des progrès techniques
des véhicules, on s’attend à ce que celles des pays
en voie de développement se multiplient par 3,5 dans le
même laps de temps.
Réglementations contraignantes
La réponse à cette pression écologique prendra diverses
formes, en fonction des zones géographiques et des
technologies disponibles. En dépit de l’essor prévisible
des véhicules électriques, il semble acquis que les moteurs
thermiques (essentiellement à essence ou diesel)
continueront de dominer le paysage automobile mondial
au cours des dix à quinze prochaines années. Mais les
constructeurs automobiles sont soumis à une réglementation
de plus en plus contraignante. A partir de 2012, ils
devront s’acquitter, pour chaque voiture neuve vendue dépassant
le niveau moyen d’émission de CO2 fixé, de pénalités
dont le montant augmentera de façon exponentielle
pour chaque gramme supplémentaire.
« la résistance
au roulement
consomme »
Réduire la résistance au roulement
Le pneumatique est appelé à jouer un rôle de premier
plan dans ce contexte. Sur une voiture, un plein d’essence
ou de diesel sur cinq ne sert en effet qu’à vaincre la résistance
au roulement des pneus. Et la proportion est même
d’un à trois dans le cas d’un véhicule électrique urbain
ou d’un poids lourd. La diminution de cette résistance au
roulement entraîne donc automatiquement une baisse
mesurable de la consommation de carburant et des émissions
de CO2 qui en découlent.
Michelin est le pionnier du pneu «vert». Lancé en 1992, le
Michelin Energy – identifié par le signe Green X gravé sur
les flancs – en est aujourd’hui à sa quatrième génération.
Mais le manufacturier de Clermont-Ferrand n’a plus le
monopole du pneumatique à basse consommation.
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