En attendant la voiture du futur...

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ASSURANCES
les assurances
prises entre la
concurrence et la
sécurité routière
Les assureurs se disputent volontiers les
clients. Cela ne les empêche nullement de
contribuer, de manière collective par leur
association faîtière, ou individuelle, à la
prévention et à la sécurité.
là que tout commence», nous dit Martin
Wuthrich de l’Association suisse d’assu-
«C’est
rance (ASA) en parlant des jeunes conducteurs.
Son organisme participe depuis le début aux
travaux pour les modifications du permis de conduire
ayant abouti au «permis à l’essai pendant trois ans»
appelé «deux phases».
six mois dangereux
«Dans les deux premières années, les jeunes conducteurs
inexpérimentés ont davantage d’accidents. C’est
le moment où ils passent de la voiture de leur apprentissage
à une autre, la leur ou celle de leurs parents.
Les premiers mois de conduite automobile présentent le plus de risques
d’accrochage, voir d’accident, raison pour laquelle les assureurs ont soutenu
le permis en deux phases.
Ils roulent seuls pour la première fois, sans leur «protecteur»
à leurs côtés. Les statistiques indiquent un
nombre important d’accidents dans les six premiers
mois après l’obtention du permis, souvent avec des
lésions corporelles. Les assureurs estiment important
que les nouveaux conducteurs suivent des cours pour
qu’ils s’améliorent et prennent conscience des dangers
afin d’augmenter leur sécurité et celle des autres
usagers».
«Boîte noire» pour autos
Que font les compagnies dans ce contexte? «Le permis
à l’essai est une bonne chose. Chaque compagnie
a par ailleurs ses recommandations, elles permettent
souvent de suivre des cours avec le TCS ou au centre
de Veltheim. Chacune a sa méthode pour rendre les
jeunes attentifs à la sécurité.»
A la question de la «boîte noire» pour auto appelée
«crash recorder» ou «crash box», M. Wuthrich répond
que l’ASA aurait bien aimé que ce système enregistreur
se répande largement. Le projet fédéral «Via
Sicura», à la préparation duquel il a participé, a envisagé
de le rendre obligatoire mais le département de
M. Leuengerger ne l’a pas entendu de cette oreille,