Ali Fassi Fihri peut-il sauver le foot ? - Maroc Hebdo International
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10-31 14/10/09 21:17 Page 22<br />
© Ph.DR<br />
© Ph.DR<br />
COUVERTURE<br />
En haut: Tamek et ses complices à <strong>le</strong>ur retour à l’aéroport de Casablanca. En bas:Aminatou Haïdar.<br />
feu<strong>il</strong><strong>le</strong> de route qui n’a guère changé:<br />
nourrir par tous moyens la “com” ou<br />
plutôt la propagande des slogans<br />
séparatistes.<br />
Agitation<br />
Quand la presse algérienne, aux ordres<br />
comme toujours dans <strong>le</strong> dossier du<br />
Sahara, s’échine à <strong>le</strong> présenter comme<br />
“<strong>le</strong> symbo<strong>le</strong> des défenseurs sahraouis des<br />
droits humains”, el<strong>le</strong> compte duper qui?<br />
D’où lui vient cet “engagement“ pour une<br />
22 ❘ MAROC HEBDO INTERNATIONAL ❘ N° 857 Du 16 au 22 octobre 2009<br />
Ils ont été gratifiés<br />
de fonds pour <strong>le</strong>ur<br />
permettre de<br />
financer <strong>le</strong>urs<br />
activités<br />
subversives.<br />
cause perdue et qui, d’a<strong>il</strong><strong>le</strong>urs, n’est pas la<br />
sienne?<br />
Tamek est né en 1973, <strong>il</strong> faut <strong>le</strong> rappe<strong>le</strong>r,<br />
l’année où <strong>le</strong> Polisario n’existait pas et sa<br />
création ne faisait encore l’objet que d’un<br />
projet lors des assises du Festival de la<br />
jeunesse arabe à Tripoli avant son officialisation<br />
un an plus tard à Alger. Par quel<br />
processus cet individu s’est-<strong>il</strong> mué en<br />
“membre du peup<strong>le</strong> sahraoui” -sa<br />
réponse à une question de MHI dans son<br />
numéro 590 du 30 janvier au 5 février<br />
2004, alors qu’<strong>il</strong> était interrogé sur sa<br />
qualité de <strong>Maroc</strong>ain. Natif de Assa-Zag,<br />
une localité située dans <strong>le</strong> <strong>Maroc</strong> non<br />
contesté, dans <strong>le</strong>s frontières donc du<br />
Royaume avant la décolonisation du<br />
Sahara, son père et sa mère sont des<br />
nationaux de souche. D’où lui vient donc<br />
cette haine de soi qui <strong>le</strong> pousse à renier sa<br />
f<strong>il</strong>iation parenta<strong>le</strong> et sa patrie? L’explication<br />
psychanalytique n’est pas très loin<br />
sans doute: el<strong>le</strong> sera plus conséquente.<br />
Mais <strong>le</strong> fait n’en demeure pas moins qu’<strong>il</strong><br />
y a en lui de la graine de traître. Et tout<br />
l’écheveau de ses actes depuis <strong>le</strong> début<br />
des années 1990 témoigne de cet état<br />
d’esprit et de ce profond ressort psychologique<br />
de sa personnalité.<br />
Parrainage<br />
Ainsi, à vingt ans à peine, en 1993, <strong>le</strong><br />
vo<strong>il</strong>à qui connaît sa première interpellation.<br />
Il est en effet arrêté alors qu’<strong>il</strong> tentait<br />
de pénétrer clandestinement en Algérie.<br />
A-t-on idée, dira-t-on, alors que <strong>le</strong>s frontières<br />
avec ce pays voisin étaient largement<br />
ouvertes à l’époque? Arrêté et jugé avec<br />
quatre autres “fugitifs”, <strong>il</strong> sera condamné<br />
à cinq ans de prison. Il ne purgera qu’un<br />
an à peine puisqu’<strong>il</strong>s bénéficiera d’une<br />
première grâce roya<strong>le</strong> à la faveur de l’amnistie<br />
généra<strong>le</strong> décrétée par feu SM Hassan<br />
II, en août 1994.<br />
Il recommence à s’activer et <strong>il</strong> fait l’objet<br />
d’une nouvel<strong>le</strong> interpellation en décembre<br />
1997 pour activités subversives à<br />
Dakhla. Il est libéré deux jours plus tard.<br />
Recruté par l’administration territoria<strong>le</strong><br />
et affecté à Touesgui (près de Assa-Zag),<br />
<strong>il</strong> refuse ce poste. Son salaire est suspendu<br />
et <strong>il</strong> se voit privé de passeport. Il<br />
réagit et adresse une <strong>le</strong>ttre ouverte au<br />
ministre de l’Intérieur. En janvier 2000,<br />
<strong>il</strong> se marie et devient ensuite père d’une<br />
f<strong>il</strong><strong>le</strong>tte qu’<strong>il</strong> veut dénommer “Thaoura”<br />
(révolution). L’officier d’état-civ<strong>il</strong> refuse,<br />
invoquant à bon droit que ce n’est pas un<br />
prénom autorisé. De quoi nourrir <strong>le</strong><br />
rebond de son agitation.<br />
Il opte alors pour l’entrisme: intégrer des<br />
institutions existantes et continuer à<br />
œuvrer pour ses fantasme séparatistes et<br />
antinationaux -vie<strong>il</strong><strong>le</strong> technique ut<strong>il</strong>isée<br />
par tous ceux qui entendent miner de