Ali Fassi Fihri peut-il sauver le foot ? - Maroc Hebdo International
Ali Fassi Fihri peut-il sauver le foot ? - Maroc Hebdo International
Ali Fassi Fihri peut-il sauver le foot ? - Maroc Hebdo International
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
10-31 14/10/09 21:17 Page 26<br />
© Ph.MHI<br />
© Ph.MHI<br />
PORTRAIT<br />
Hassan Jaber, vice-président du pô<strong>le</strong> pénal du tr<br />
La justice à vi s<br />
Le juge Hassan Jaber a toujours tenu à ce que sa responsab<strong>il</strong>ité<br />
soit une magistrature de proximité, amarrée aux soubresauts<br />
qui secouent la société.<br />
n’y a pas de démocratie sans démocrates”. Ne pourrait-on pas appliquer<br />
cette formu<strong>le</strong>, désormais reconnue, à la justice? Du genre, “<strong>il</strong> n’y a pas<br />
de véritab<strong>le</strong> justice sans de vrais juges”. Dans ce registre, où l’on accède<br />
“Il<br />
plus par soi-même, par ses qualités personnel<strong>le</strong>s et son potentiel intrinsèque,<br />
que par <strong>le</strong> fait d’un parachutage hasardeux, un nom vient immédiatement à<br />
l’esprit: Hassan Jaber, vice-président du pô<strong>le</strong> pénal du tribunal de première instance<br />
de Casablanca. Une fonction d’importance décisive dans cette grande administration,<br />
constitutionnel<strong>le</strong>ment à part, chargée de dire <strong>le</strong> droit. Particulièrement<br />
dans une v<strong>il</strong><strong>le</strong> qui résume, en gros et dans <strong>le</strong> déta<strong>il</strong>, toutes <strong>le</strong>s facettes,<br />
bonnes ou mauvaises, du <strong>Maroc</strong> tel qu’<strong>il</strong> est et tel qu’on voudrait<br />
qu’<strong>il</strong> soit. Hassan Jaber est <strong>le</strong> juge dont on par<strong>le</strong> de plus en<br />
plus, sa notoriété a dépassé l’enceinte du tribunal pour devenir<br />
publique. Dans des termes un peu légers, <strong>il</strong> serait “l’éto<strong>il</strong>e<br />
montante d’une justice assise” que l’on projette d’asseoir<br />
sur des bases plus solides. Normal, pas seu<strong>le</strong>ment en raison<br />
des multip<strong>le</strong>s domaines qu’embrasse sa responsab<strong>il</strong>ité<br />
actuel<strong>le</strong>, mais par rapport à son prof<strong>il</strong> et à ses<br />
convictions.<br />
Prétoire<br />
Le droit a toujours constitué <strong>le</strong> principal centre d’intérêt<br />
de Hassan Jaber. Il s’y est tota<strong>le</strong>ment consacré<br />
durant son parcours universitaire. Après un bac décroché<br />
à 17 ans, une licence en droit privé, puis deux<br />
DES (diplôme d’études supérieures) en droit civ<strong>il</strong> et<br />
en droit des affaires; tout portait à croire qu’<strong>il</strong> était<br />
sur une voie toute tracée. Cel<strong>le</strong> de la justice, de<br />
ce côté-ci ou de l’autre côté du prétoire, peu<br />
importe. Sauf que <strong>le</strong> futur juge avait d’autres<br />
projets pour lui-même. À vrai dire, ni<br />
la toge rouge écarlate du juge et son pouvoir<br />
transcendant, ni l’atmosphère<br />
importante des tribunaux, ne <strong>le</strong> fascinaient.<br />
On saura par la suite que, une fois<br />
dedans, ces signes extérieurs d’une<br />
puissance absolue ne l’intimidaient<br />
pas. Il s’en accommodera en <strong>le</strong>s<br />
normalisant pour en faire <strong>le</strong> me<strong>il</strong><strong>le</strong>ur<br />
usage possib<strong>le</strong> au regard de<br />
la loi. La justice, Hassan<br />
Jaber, y viendra