Ali Fassi Fihri peut-il sauver le foot ? - Maroc Hebdo International

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FINANCE
•DEUX NOUVELLES FILIALES POUR BARID AL MAGHRIB
La poste étend sa toile
Barid Al Maghrib vient d’obtenir l’autorisation
pour la création de deux nouvelles
filiales: Barid média et Barid services. Dotée
d’un capital de 4 millions de dirhams, la première
sera spécialisée dans le développement
des activités de marketing direct pour compenser
la baisse constatée dans le secteur postal.
Objectif: porter la part de marché de la
société de 10% actuellement à 44% à l’horizon
2013. La seconde filiale, dont le capital
s’élève à 20 millions de dirhams, aura pour
mission la prise en charge de l’activité du
courrier hybride et de l’éditique. Barid Al
Maghrib envisage à cet effet de passer à 10 à
50% de par de marché en 2018.
•PROJET DE LOI DES FINANCES
Pas d’incitations significatives
pour la bourse
Les marchés financiers n’auront pas droit à des incitations significatives dans la prochaine
loi de Finances, qui sera dévoilée dans quelques jours. En effet, la demande exprimée par
la société gestionnaire et les sociétés de conseil financier, concernant la prorogation de l’exonération
de l’IS (Impôt sur les sociétés) pour les nouvelles recrues de la place casablancaise
ne risque pas d’être reconduite une nouvelle fois. De ce fait, le frein fiscal se rajouterait à celui
lié aux conditions défavorables du marché pour décourager les candidats à rejoindre la cote.
Bien des opérateurs du marché s’efforcent à dire que la décision de s’introduire en bourse ne
serait pas influencée par la réduction de l’IS.
En dehors du débat sur le plafond qui sera fixé pour le plan d’épargne actions, et qui est en
passe d’être tranché en faveur des partisans de la limitation à 300.000 dirhams, les opérateurs
boursiers n’attendant pas d’incitations fiscales significatives
pour ce produit. La déductibilité de l’IR ne paraît être
qu’un rêve difficilement réalisable. Même l’élimination de
l’imposition des cotisations issue du plan d’épargne a
peu de chance d’être acquise pour cette loi de finances.
«Au meilleur des cas, le prochain budget réduira l’horizon
nécessaire à l’exonération pour les revenus issus des
contrats d’assurance Vie à 5 ans au lieu de 8 ans. Dans ce
cas là, cette mesure serait généralisée au PEA», indique
une source proche du marché. Le doute entoure également
la question de la participation au capital de la société
gestionnaire de la place casablancaise. A en croire des
sources digne de foi, les compagnies d’assurance, que
l’ensemble des opérateurs de la place désigne comme
étant les opérateurs désignés pour y adhérer, ne donnent
encore aucune visibilité sur leur intérêt pour le sujet.
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•CROISSANCE
L’investissement
public a augmenté
de 40% en deux ans
Dans une déclaration à la presse, peu
avant la tenue du conseil de gouvernement,
mardi 13 octobre 2009, le
ministre de l’Economie et des Finances,
Salah Eddine Mezouar a indiqué que le
Maroc est parvenu, en l’espace de deux
années de crise économique mondiale, à
réaliser plus de 40% d’investissements
publics pour soutenir le développement.
Depuis le début de cette crise, a-t-il
expliqué, le gouvernement a veillé à
soutenir la demande interne par le biais
de l’investissement public, l’appui du
pouvoir d’achat et l’augmentation du
rythme de réalisation des grands chantiers
de réforme en consacrant la solidarité
et la cohésion sociales. Ce soutien a
également concerné les familles et le
monde rural où les investissements
devraient se chiffrer cette année à 20
milliards de dirhams, a ajouté le
ministre. Il a, dans ce sens, réitéré l’engagement
du gouvernement à persévérer
dans les choix stratégiques, conformément
aux hautes orientations de SM le
Roi Mohammed VI et aux termes de la
déclaration gouvernementale, permettant
ainsi au Maroc d’aller de l’avant
dans le processus de développement
des grands chantiers de réforme et de
structuration.
Ces grands objectifs ont été pris en
compte lors de l’élaboration du projet
de loi de finances 2010 que le gouvernement
a voulu une loi volontariste de
nature à soutenir la cadence de développement
ainsi que la solidarité et la cohésion
sociale.
A travers ce projet, le gouvernement a
veillé à préserver le pouvoir d’achat des
citoyens aussi bien à travers l’application
de la deuxième tranche de rabattement
de l’Impôt sur le revenu (IR), que la
mise en œuvre de la dernière tranche de
l’augmentation des salaires, tel que
décidé à l’issue des différents rounds du
dialogue social.