Ali Fassi Fihri peut-il sauver le foot ? - Maroc Hebdo International

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En ce qui concerne les casquettes que je porte en marge de mon
métier de journaliste, je me limiterai à dire que j’ai des références
professionnelles sérieuses, et que mes clients sont juges de
la qualité de mon travail. J’ajouterai pour résumer que Public
Affairs and Services que j’ai créé en 2002, a accompagné une
dizaine d’investisseurs étrangers dans leur démarche d’approche
et d’installation au Maroc. Le bilan de ce cabinet de conseil se
résume en la concrétisation de plus de 7 milliards de dirhams
d’investissements étrangers au Maroc.
Par ailleurs la société de conférences, affiliée à Economie & Entreprises
attire chaque année à Marrakech plus de 3.000 hauts dirigeants
internationaux pour débattre du développement
économique dans l’Afrique francophone. Cette société jouit de la
reconnaissance des gouvernements des 29 pays de la région.
Monsieur le Directeur, il serait dans l’intérêt de notre pays -que
nous servons tous- que ces gens qui ne pensent qu’à nuire au
développement de mes activités, commencent à nous aider afin
de continuer à être un des acteurs de développement du Maroc.
Car, comme vous le remarquez, ma plus grande préoccupation
est celle de la promotion du Maroc.
Ceci me ramène droit à mes valeurs, celles d’un citoyen marocain
qui a fait le choix de revenir à ses sources après un long séjour
aux Etats-Unis, pour participer au développement de son pays,
respectueux de ses institutions, engagé résolument derrière la
vision moderniste de Sa Majesté Mohammed VI.
Hassan Alaoui
Titres et inter-titres sont de la rédaction de MHI.
Réponse
Sauf erreur de notre part, c’est la première fois que Hassan A. Alaoui
reconnaît en ces termes avoir commis une «faute professionnelle» à
l’encontre de la société Primarios. Même s’il poursuit dans sa conception
toute personnelle sur la façon de la réparer après avoir été
condamné par la justice: «je me suis excusé (sic) dans mon point de
vue dans la livraison du mois d’Avril (du mensuel Economie et Entreprises),
et par écrit directement auprès de SM le Roi et des personnes
concernées». L’intéressé insiste sur sa situation de persécuté incompris.
Son procès ne traduirait selon lui qu’un «problème de communication»
avec Mounir Majidi auquel il dit avoir réitéré par courrier
«pas plus tard que le mois de juillet dernier» son souhait «de créer des
passerelles de communication fiables et durables». Hassan Alaoui
conclut ainsi en stigmatisant «ces gens qui ne pensent qu’à nuire au
développement de mes activités» alors qu’il serait, dit-il «dans l’intérêt
de notre pays (que ces gens) commencent à nous aider afin de
continuer à être un des acteurs de développement du Maroc.». Maroc
Hebdo International ne doute évidemment pas du patriotisme de
Hassan Alaoui. Mais de là à admettre que ses difficultés à obtenir
l’aide de «ces gens» représentent un enjeu d’intérêt national, ou que
le mélange qu’il revendique entre journalisme et lobbying est utile à la
cause de la presse et à l’économie du pays, il y a comme un terrain de
confusion où il est difficile de le suivre.
N.J.