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ANNEXES - DREAL Languedoc-Roussillon

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Référentiel Oiseaux – DIREN <strong>Languedoc</strong>-<strong>Roussillon</strong> Bihoreau gris 2 / 4<br />

En <strong>Languedoc</strong>-<strong>Roussillon</strong>. L’espèce est principalement<br />

présente dans le Gard, avec trois colonies importantes<br />

localisées en Camargue gardoise. Les autres nicheurs sont<br />

disséminés sur le littoral jusqu’aux Pyrénées-Orientales. De<br />

petites colonies (généralement mixtes avec le Héron cendré<br />

ou l’Aigrette garzette) sont connues le long des ripisylves<br />

des grands cours d’eau. Un premier cas de nidification a été<br />

constaté en Lozère en 2008, en bordure d’un plan d’eau<br />

artificiel dans la vallée du Lot.<br />

: Nicheur certain : Nicheur possible<br />

Etat et évolution des effectifs<br />

Estimation (c.) Année Tendance<br />

EUROPE des 27 31 000 - 40 000 2004 (1)<br />

% de la population mondiale : 2 – 20 %<br />

FRANCE 4 500 – 5 500 2002 (2)<br />

% de la population européenne : env. 14 %<br />

L.-R. 191 – 345 2007<br />

% de la population française : 4 – 6 %<br />

AUDE 30 – 80 2007 (3) ?<br />

GARD 150 – 250 2007 (4)<br />

HERAULT 10 2007 (5) ?<br />

LOZERE 0-1 2008 (6)<br />

P.-O. 1 – 5 2007 (7) ?<br />

(1)<br />

BirdLife (2004)<br />

(2)<br />

BirdLife (2004)<br />

(3)<br />

LPO Aude, à paraître.- Atlas des oiseaux nicheurs de l’Aude.<br />

(4)<br />

Suivis de la Tour du Valat en Camargue gardoise (ISENMANN<br />

2004) et base de données COGard pour le reste du département<br />

(5)<br />

À dire d’expert (LPO 34)<br />

(6)<br />

DESTRE et coll. (2000) et base de données ALEPE<br />

(7)<br />

ALEMAN (2007)<br />

L’aire européenne du Bihoreau gris représente moins du<br />

quart de l’aire mondiale de l’espèce. L’effectif nicheur est<br />

relativement modeste (moins de 87 000 couples) et a accusé<br />

un déclin modéré pendant la période 1970-1990. Pendant la<br />

décennie 1990-2000, les populations ont été stables,<br />

fluctuantes ou en augmentation dans la plupart des pays.<br />

En France, la population a connu une nette expansion suite<br />

à la protection des Ardéidés en 1976, suivie d’une<br />

stabilisation. Ce constat général masque une grande<br />

variabilité interrégionale. En Camargue, l’effectif est encore<br />

loin d’avoir retrouvé son niveau des années soixante, la<br />

population de la Dombes subit une baisse continue tandis<br />

que celle de la région Midi-Pyrénées est en expansion. La<br />

population languedocienne affiche une tendance plutôt<br />

positive.<br />

Biologie<br />

Le Bihoreau est un héron arboricole au comprtement<br />

colonial marqué. Il se reproduit en colonies parfois<br />

importantes, parfois monospécifiques mais plus souvent en<br />

colonies mixtes avec d’autres Ardéidés. Il est alors<br />

habituellement le premier à s’installer dans les héronnières.<br />

Son activité est essentiellement crépusculaire et nocturne,<br />

l’oiseau passant la journée au coeur de la végétation dans<br />

une grande discrétion.<br />

Habitats. Le Bihoreau recherche en priorité des habitats<br />

associant eaux peu profondes et végétation dense. Son<br />

habitat de prédilection est la ripisylve* touffue aux abords<br />

des grands cours d’eau dont le cours est demeuré<br />

sauvages. Les îles et les bras morts renforcent l’attractivité<br />

du milieu pour l’espèce. Le Bihoreau fréquente aussi les<br />

marais d’eau douce, si la végétation est suffisamment<br />

dense, ainsi que les zones rizicoles. La colonie s’installe<br />

généralement dans les fourrés de saules ou d’aulnes<br />

croissant en terrain humide ou inondé, mais elle peut aussi<br />

occuper un bois au sol sec situé au voisinage de l’eau,<br />

surtout s’il est déjà occupé par d’autres hérons. L’espèce<br />

peut nicher dans les roselières, notamment au voisinage du<br />

Héron pourpré. La colonie, généralement assez dense, peut<br />

compter plusieurs dizaines voire centaines de couples.<br />

Les zones d’alimentation consistent en zones aquatiques<br />

peu profondes (10-15 cm) bordées de végétation ligneuse. A<br />

la faveur de l’obscurité, il peut exploiter des secteurs plus<br />

dégagés tels que rizières ou rives d’étangs.<br />

CORINE Désignation habitat 11 30 34 48 66<br />

21 Lagunes MH N MH M<br />

22 Eaux douces stagnantes M N NM M NM<br />

23<br />

Eaux stagnantes,<br />

saumâtres et salées<br />

NM N NM M<br />

24 Eaux courantes NM NM M M M<br />

44<br />

Forêts et fourrés<br />

alluviaux très humides<br />

NM NMH NM M<br />

N= nicheur ; M= migrateur ; H= hivernant

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