ANNEXES - DREAL Languedoc-Roussillon

Source : FONDERFLICK, 2001
ENQUETE SUR LE BRUANT ORTOLAN
EN LANGUEDOC-ROUSSILLON
I - INTRODUCTION
Le Bruant ortolan connaît depuis plusieurs années u ne chute de ses effectifs dans la plupart des pays
européens (Kutzenberger, 1994). Les populations fra nçaises ne sont pas épargnées par cette tendance. C e
constant a amené la Communauté Européenne à classer le Bruant ortolan comme une espèce prioritaire
(annexe 1 de la directive « oiseau »). Grâce aux ét udes bibliographiques réalisées par Claessens (1992 ), nous
disposons pour la France d’une cartographie par département de la régression spatiale du Bruant ortola n pour
les 3 périodes suivantes : avant 1960, de 1960 à 19 80 et de 1980 à 1990. Une estimation des couples ni cheurs
a aussi été proposée par Claessens (1992) pour la p ériode 1980-1990. Dix ans après cette étude, nous
souhaitons la réactualiser afin de confirmer si la régression de l’espèce se poursuit en France, mais a ussi
d’apporter de nouvelles informations sur son habita t. Avant de lancer une enquête au niveau national, il nous a
semblé opportun de tester celle-ci au niveau de la région Languedoc-Roussillon. Cette région, considéré e un
des bastions forts du Bruant ortolan en France, con stitue une très bonne zone test pour cette enquête.
II - OBJECTIFS DE L’ENQUETE
Les objectifs poursuivis au niveau de la région Languedoc-Roussillon et au niveau national
seront les mêmes :
Spatialiser l’ensemble des sous-populations du Bruant ortolan et comparer leur répartition
actuelle avec celles connues antérieurement.
Evaluer au niveau régional puis national, l’effectif de chacune des sous-populations afin d’en
dégager les « noyaux durs » et de tenter une estimation de l’effectif total de la population
nicheuse.
Apprécier la tendance évolutive de la population nicheuse.
Spatialiser et mieux caractériser les différents types d’habitats utilisés par le Bruant ortolan.
III - METHODOLOGIE
1 - PREAMBULE
Nous avons essayé d’élaborer une méthodologie simple, à partir de fiches à remplir faisant
appel à un nombre restreint de paramètres afin de faciliter le travail de chacun et l’adhésion du
plus grand nombre.
Le Bruant ortolan étant un nicheur tardif, la prospection sur le terrain devra se dérouler
entre le 10 mai et la fin juin. Les prospections de terrain se feront de préféren ce tôt le matin
ou le soir (mais pas nécessairement), période de plus grande activité pour le chant. En
raison du nombre important de mâles non appariés (Conrads et Quelle, 1986 ; Büllow, 1990 ;
Dale, 1997), les estimations seront données en nombre de mâles chanteurs plutôt qu’en couple
nicheur.
Pour faciliter le travail de chacun, il est nécessaire de nommer un coordinateur pour
chaque département. Il aura pour tâche de faire passer l’information auprès du plus grand
nombre d’ornithologues, d’organiser la prospection sur le terrain, de collecter les fiches de
terrain remplies et de les transmettre accompagnée d’une fiche de synthèse par département.
Chronologie des opérations :
1 - Avant l’enquête de terrain du printemps 2001 : bilan des connaissances acquises par
chaque association concernant la répartition spatiale du Bruant ortolan et identification des
secteurs d’habitats potentiellement favorables à l’espèce et qui n’ont pas fait jusqu’à présent