ANNEXES - DREAL Languedoc-Roussillon

tous les sites de nidification semblant occupés dès l’arivée des œdicnèmes en mars » (Malvaud,
1996). Le choix du 19 et 20 avril semble donc adapté.
La repasse :
L’utilisation de la « repasse », indispensable pour cette espèce, apporte quelques problèmes
supplémentaires. En effet, nous savons qu’une partie seulement des oiseaux soumis à la « repasse »
répond à celle-ci. Par exemple en Crau, seuls 38 % descontacts visuels ou auditifs obtenus avant
repasse ont ensuite donné lieu à une réponse à la repase (Wolf, 2004). Par ailleurs, les oiseaux
répondant sont facilement déplaçables, ceux-ci se rapprochant de la zone de l’émission sonore. La
proximité de certains points d’écoute aurait donc pu être à l’origine d’un déplacement de quelques
oiseaux répondant à la repasse, et occasionner des doubles comptages Afin de limiter cela, la
« repasse » n’a pas été utilisée pour tous les points d’écoute, notamment lorsque plusieurs d’entre
eux étaient trop rapprochés.
Les observateurs :
La multiplicité des observateurs amène inévitablement un biais. Nous avons analysé cette limite
pour les outardes.
L’EXPLOITATION DES DONNEES
La méthode employée pour identifier et comptabiliser la population d’Œdicnème criard est
quasiment identique (excepté pour les dates et pour les horaires de comptage) à celle employée
pour la problématique « Outarde canepetière ». La méthode de traitement des données a donc été
également très proche de celle employée pour les outardes.
L’ensemble des individus identifiés dans le fuseau des 10 0 m a été cartographié par numérisation
au moyen du logiciel MapInfo.