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ANNEXES - DREAL Languedoc-Roussillon

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Référentiel Oiseaux – DIREN <strong>Languedoc</strong>-<strong>Roussillon</strong> Outarde canepetière 2 / 6<br />

Population en Italie (Sardaigne presque exclusivement) et en<br />

Roumanie.<br />

En France. Sa répartition et ses effectifs ont très fortement<br />

régressés depuis les années 1950. Dans les années 1980-<br />

95, l’espèce s’est ainsi éteinte en Auvergne, Ile-de-France,<br />

Alsace, Bourgogne et Franche-Comté. Dans le même temps,<br />

les effectifs ont régressé de 70% dans le Centre, 90% en<br />

Champagne-Ardenne et 60% dans le Poitou-Charentes. Ces<br />

populations sont (étaient) migratrices et passent l’hiver dans<br />

la péninsule ibérique et peut-être en Afrique du Nord.<br />

L’Outarde a été trouvée nicheuse en Crau (Bouches-du-<br />

Rhône) dans les années 1960 et semble avoir<br />

progressivement colonisé les plaines méditerranéennes au<br />

cours des années 1970. Elle y est sédentaire ; ces oiseaux<br />

hivernent en effet principalement en 6 sites languedociens et<br />

en 3 à 4 sites provençaux. L’essentiel des effectifs en<br />

reproduction et hivernage sont localisés dans la Crau, le<br />

Gard et l’Hérault.<br />

En <strong>Languedoc</strong>-<strong>Roussillon</strong>. L’Outarde a disparu comme<br />

nicheuse des causses (Hérault, Gard et Lozère) au milieu<br />

des années 1990. Sur les Causses de Sauveterre et Méjean,<br />

des oiseaux non nicheurs sont encore sporadiquement<br />

observés (R. Destre, com. pers.). Au nord du Gard, l’espèce<br />

a également régressé ; les noyaux pérennes les plus<br />

septentrionaux sont localisés dans les plaines de St-Chaptes<br />

et Pujaut (Pataud 2001). L’essentiel de l’effectif occupe la<br />

région des Costières de Nîmes (Bizet & Dallard 2004). Le<br />

site d’hivernage de la Basse Plaine du Vidourle et le noyau<br />

de reproduction du Sommiérois assurent la transition avec<br />

les populations héraultaises jusqu’aux abords de<br />

l’agglomération montpelliéraine (aéroport de Fréjorgues).<br />

Entre Montpellier et Sète, un noyau de population existe à<br />

Poussan, puis l’essentiel de la population héraultaise<br />

fréquente les environs de l'aéroport de Béziers-Vias, en<br />

période de reproduction et d’hivernage. Enfin, un noyau de<br />

nicheurs peuple la Basse Plaine de l’Aude autour<br />

d’Ouveillan.<br />

Répartition de l’Outarde canepetière en <strong>Languedoc</strong>-<strong>Roussillon</strong><br />

(NIDIFICATION)<br />

: Nicheur certain : Nicheur possible<br />

Φ : Nicheur éteint<br />

Φ : Nicheur possible éteint<br />

Répartition de l’Outarde canepetière en <strong>Languedoc</strong>-<strong>Roussillon</strong><br />

(HIVERNAGE)<br />

: Hivernant<br />

Etat et évolution des effectifs<br />

En Europe, le déclin de l’Outarde canepetière est général<br />

depuis plusieurs décennies. La régression des populations a<br />

été tant spatiale que numérique. Dans la Péninsule ibérique,<br />

bastion de l’espèce puisqu’il abrite les 4/5 de la population<br />

européenne, les effectifs étaient considérés comme stables<br />

jusqu’à une enquête nationale espagnole qui a révélé en<br />

2005 une régression générale. Ces résultats ont entraîné<br />

une révision à la baisse des effectifs, de 100 000 - 250 000

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