ANNEXES - DREAL Languedoc-Roussillon
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vignes et du pourcentage de formations arborées, ef fet de la zone géographique selon les deux différen ts<br />
regroupements). Ces influences potentielles ont été examinées soit par la post-stratification des donn ées, soit par<br />
l’utilisation de covariables lorsque cela était pos sible. Les comparaisons de modèles sont effectuées sur la base des<br />
AIC (Akaike 1973) directement fournis par DISTANCE. Not ons qu’au vu de la taille limitée des jeux de donné es, nous<br />
prédisions une certaine difficulté à mettre en évid ence de tels facteurs de structuration des densités , sauf dans le cas<br />
d’un effet très fort (ce qui n’était pas évident su r le terrain au dire des personnes ayant collectées les données).<br />
Notons aussi que cette taille limitée des jeux de d onnées a fortement limité les tests réalisés à l’ai de de covariables,<br />
la convergence du « maximum de vraisemblance » étan t rarement atteinte par le logiciel (voir les analy ses sur le<br />
Pipit rousseline pour cette situation de non-conver gence).<br />
• DES POINTS D’ECOUTE SANS RELEVE PRECIS DES<br />
DISTANCES DE DETECTION<br />
En plus des relevés spécifiquement mis en place pour l’étude des deux espèces précitées, nous<br />
disposons de points d’écoute réalisés à l’échelle de l’ensemble de la zone d’étude lors d’une matinée<br />
de recherche des outardes par un grand nombre d’observateurs. Du fait de la multiplicité des<br />
observateurs et de leur « compétences » très variables à détecter les deux espèces étudiées ici, un<br />
grand nombre des points d’écoute réalisés ont été volontairement exclus du jeu de données. Après<br />
sélection, il reste 78 points répartis d’une manière assez inégale sur la zone. Pour ces points, nous<br />
ne disposons que de données de type « détection/ non-détection » sans les distances de détection.<br />
L’analyse de ces données s’avère délicate et peu fi able, parce que l’ensemble de la zone n’est pas pro specté<br />
(exclusion de certains observateurs), les observate urs retenus sont malgré tout différents et l’échant illonnage des<br />
observateurs est structuré géographiquement (un obs ervateur associé à une zone géographique). Nous ana lyserons<br />
cependant le pourcentage de sites positifs/négatifs selon les trois zones géographiques définies préal ablement. La<br />
comparaison avec le même pourcentage sur les points d’écoute précis nous permettra de déterminer si la sélection<br />
des sites d’écoute semble être sensiblement différe nte d’une sélection aléatoire sur les trois zones g éographiques. La<br />
comparaison entre les sites permettra aussi de mett re en évidence si des différences frappantes sont d étectables sur<br />
la répartition et fréquence des espèces selon les z ones. Ces analyses permettront éventuellement une m eilleure<br />
extrapolation à l’ensemble de la zone d’étude des d ensités obtenues par les points d’écoute.<br />
L’ensemble de ces analyses sera réalisé à l’aide de modèle logistique.<br />
Méthodologie pour les autres espèces<br />
La prospection des mâles chanteurs d’outardes canepetières réalisée début mai, a permis d’apporter<br />
des informations intéressantes pour quatre autres espèces patrimoniales concernées (Rollier<br />
d’Europe, Circaète Jean-le-Blanc, mais aussi Pipit rouseline et Alouette lulu).<br />
De plus, le COGard nous a transmis les informations rassemblées lors de l’inventaire de la<br />
population de rolliers du Gard réalisé en 2003.