maquette fini 2 - Maroc Hebdo International
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BON APPÉTIT<br />
Nigrisushi<br />
Mon premier contact avec la cuisine<br />
vage végétarien à base de champignons noirs<br />
japonaise date de 2003 à Paris. Avec<br />
et des champignons frais, des algues, du miso<br />
mon frère, j’ai été manger dans un<br />
(pâte de Soja) et des dés de fromage tofu.<br />
restaurant spécialisé à Montparnasse. Mon<br />
J’aurais aimé apprécier cette soupe, car je sais<br />
deuxième contact, il y a six mois, au restaurant<br />
qu’elle est saine, mais je n’ai pas pu l’avaler.<br />
Matsori à Casablanca. J’avoue que je suis loin<br />
Je ne saurais vous dire mon avis. J’ai enchaîné<br />
d’être enthousiaste face à cette cuisine. Les<br />
avec des nigrisushi et des norimaki. Les premiers<br />
sont des petits canapés de riz couverts<br />
aliments fades, crus et en petite quantité ne<br />
Loubna Bernichi<br />
m’emballent pas. Mais que faire devant l’insistance<br />
de mon frère qui « adooooore les sus-<br />
paupiettes de riz de poisson cru et de légu-<br />
de poissons crus et les deuxièmes sont des<br />
his », comme aurait dit Gad El Maleh ? J’ai été presque mes sertis dans une feuille d’algue séchée. Je les trouve sans<br />
obligée de l’accompagner au restaurant japonais Kiotori, goût. J’ai essayé de les tremper dans la sauce soja pour en<br />
situé rue commissaire Ladeuile, parallèle au Boulevard changer le goût. Les sushis s’accompagnent avec du wasabi,<br />
d’Anfa à Casablanca. Sans avoir réservé à l’avance, nous une pâte verte à base d’une racine de plante au goût âcre<br />
nous y sommes rendus. Ce que je vous déconseille vivement.<br />
Souvent, aux heures du repas, il affiche complet. Et piquant. Les brochettes japonaises, ou yakitori, me réconci-<br />
et de sauce soja. Je ne l’ai pas touché. On m’a dit que c’est<br />
vous serez contraints à attendre. Ce mardi soir, je l’espérais<br />
de tout cœur. J’aurais trouvé un prétexte pour partir. haché, des morceaux de blanc de poulet et un fin filet de<br />
lient avec la cuisine japonaise. Des boulettes de poulet<br />
Heureusement, ou malheureusement, il y a une table de libre. viande de bœuf enroulé dans du fromage. Le tout grillé au<br />
Le gérant et propriétaire, un jeune homme souriant et feu de bois et assaisonné d’une sauce yakitori à base de<br />
accueillant, nous installe. La clientèle est en majorité constituée<br />
de jeunes couples ou de jeunes familles. L’ambiance salé et sucré. Par contre, je déplore le manque de fraîcheur<br />
sucre, de soja, de saké et de mirin. J’aime bien ce mélange<br />
est chaleureuse. Tout le monde connaît tout le monde. Et de la viande. Ça sent le poulet avarié. Je termine avec un<br />
les salamalecs sont interminables. La carte, au design sobre, dessert. J’ai hésité entre kiotori mango, une mousse de<br />
est écrite en français. Des formules diverses sont proposées.<br />
Pour faciliter le choix, les menus sont numérotés. Il dernière. Ça m’évitera les mauvaises surprises. Même s’il<br />
mangue et de citron, et une glace maison. J’opte pour la<br />
suffit d’énoncer un numéro pour que la commande soit est écrit sur la carte qu’il y a trois parfums, passion, vanille<br />
lancée. Je prends le numéro 11. Dans un bol, des choux et et citron, dans ma coupe, je ne retrouve que les deux derniers.<br />
Je ne m’en plains pas trop. L’essentiel, j’ai eu mes<br />
des carottes râpés, assaisonnés d’une sauce sucrée, décorés<br />
de trois rondelles de concombre. Je croque les légumes trois boules. Pour ce dîner, j’ai payé 225 dirhams, ma part,<br />
juste parce qu’il est important d’en consommer. D’ailleurs, avec petite bouteille d’eau minérale plate et une autre<br />
malgré la petite ration, je ne l’ai pas <strong>fini</strong>e. Pour moi, la gazeuse. Un bon rapport qualité/prix. Je ne reviendrai pas<br />
grande difficulté est de manipuler des baguettes. J’ai refusé au Kiotori pour la simple raison que je n’aime pas la cuisine<br />
japonaise. Par contre, j’ai apprécié le service et l’ac-<br />
de demander une fourchette et un couteau, je veux apprendre.<br />
Il faut bien s’adapter. Avec grande joie, mon frère m’initie.<br />
Après la salade, j’ai droit à une soupe miso. Un breu-<br />
la livraison à domicile et à emporter.<br />
cueil de cette adresse gastronomique. Kiotori fait aussi de<br />
❏<br />
Sorties<br />
Soirée<br />
Dans une ambiance cubaine, Le Barrio<br />
Latino et Ricard vous invitent à découvrir<br />
tous les jeudis leur Show Latino<br />
jusqu’au 30 septembre 2005 agrémentée<br />
par un spectacle de magie présent<br />
par Karl Bravosky.<br />
Le Barrio Latino<br />
61, rue Oued Sebou Agdal Rabat<br />
Tél : 037 68 33 50<br />
Apéritif<br />
Dans son nouvel espace lounge, musique chill out et<br />
lumière tamisée, Spasso propose de venir prendre<br />
l’apéritif à partir de 19 h à 21 h, avec formule happy<br />
hours «One for Two». Pour deux consommations, la troisième<br />
est gratuite.<br />
Spasso<br />
Rue Abou Chouaîb Doukkali Quartier Gautier<br />
à Casablanca<br />
Tél : 022 43 09 47<br />
Concert<br />
Durant le mois d’août, le Pacha à Marrakech accueille<br />
des disc jockey de renommée internationale.<br />
Dj Abdel ouvre le bal le 22 juillet 2005 à partir de minuit<br />
jusqu’à l’aube.<br />
<strong>Maroc</strong> <strong>Hebdo</strong> <strong>International</strong> N° 662 Du 22 au 28 Juillet 2005 43