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maquette fini 2 - Maroc Hebdo International

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Rassemblé par Aïssa Amourag<br />

© Ph: DR<br />

• L’épouse Tabit contre Nabil Lahlou<br />

Malika Al Abbassi, veuve de l’ex-commissaire<br />

de police, Mustapha Tabit, exécuté en<br />

1993 pour avoir été au centre d’une affaire<br />

de mœurs, compte déposer une plainte contre<br />

le réalisateur marocain Nabil Lahlou. Et pour<br />

cause, ce dernier vient de réaliser un film,<br />

Tabit or not Tabit, sur l’affaire, dans lequel il<br />

retrace toute l’histoire de cet ex-commissaire<br />

de police dont les frasques sexuelles ont<br />

défrayé la chronique au début des années 90.<br />

Nabil Lahlou réplique : «Si jamais la veuve Tabit dépose une<br />

plainte contre moi, elle me rendra un grand service car je<br />

vais pouvoir passer de l’anonymat qui me poursuit depuis<br />

toujours pour devenir enfin célèbre ».<br />

N. Lahlou jouant Tabit.<br />

• Un nouveau quotidien arabophone dans les<br />

kiosques début octobre<br />

Abdelkrim El Amrani, ancien rédacteur en chef du quotidien<br />

arabophone Al Ahdath Al Maghribiya, lance son propre<br />

journal, qu’il compte probablement baptiser Saout<br />

Annas (la voix des gens). Prévu pour début octobre 2005,<br />

le nouveau quotidien sera édité par la société Saout Annas<br />

pour l’information et la communication, dont le capital, de<br />

l’ordre de 4 millions de dirhams, est détenu par onze actionnaires,<br />

issus de divers horizons socio-économiques. Quant<br />

aux locaux, ils sont déjà acquis sur le boulevard Zerktouni.<br />

Pour l’équipe rédactionnelle, elle est en cours de constitution.<br />

Des concours de sélection ont été organisés en<br />

faveur de 5.000 candidats pour choisir seulement trente<br />

journalistes professionnels. Selon Abdelkrim El Amrani,<br />

directeur de publication, « notre journal se veut un quotidien<br />

généraliste défenseur des valeurs de modernité et de<br />

démocratie ».<br />

• Retrait d’accréditation<br />

Suite à la diffusion d’une information par la chaîne qatariote<br />

Al Jazeera sur l’arrestation de Ali Salem Tamek à<br />

Lâayoune le lundi 18 juillet 2005, le ministère marocain de<br />

la Communication a décidé, mardi 19 juillet, de retirer l'accréditation<br />

au journaliste Abdessalam Razak du bureau de<br />

la chaîne Al Jazeera à Rabat. Selon un communiqué du<br />

ministère de la communication, ce retrait d’accréditation<br />

fait suite à la diffusion par le journaliste d'"informations<br />

mensongères". Abdessalam Razak avait, en effet, qualifié<br />

d’enlèvement la mise en garde-à-vue de Ali Salem Tamek<br />

par la police judiciaire de Laayoune. Notons qu’il y a un<br />

mois, Iqbal Ilhami, l’ancienne correspondante d’Al Jazeera,<br />

avait elle aussi été privée de son accréditation après la diffusion<br />

d’un reportage consacré à un bidonville situé à Salé,<br />

à proximité d’une résidence royale.<br />

• Un Rwandais succède à M. Kabbaj à la BAD<br />

C’est le Rwandais Donald Kabénuka qui a succédé au<br />

<strong>Maroc</strong>ain Omar Kabbaj à la tête de la Banque africaine de<br />

développement (BAD). Il a été élu pour un mandat de 5 ans<br />

renouvelables, le 21 juillet 2005 à Tunis, à l’issue du deuxième<br />

tour, avec 78,2% des voix. L’ancien ministre des Finances<br />

rwandais est le huitième président de la BAD depuis la création<br />

du groupe en 1964, actuellement l'une des cinq principales<br />

banques multilatérales de développement au monde.<br />

Il est à rappeler que Omar Kabbaj, qui a dirigé l'institution<br />

depuis 1995, a achevé ses deux mandats et n’avait pas le droit<br />

de se représenter.<br />

Fermeture de l’aéroport Casa-Anfa<br />

Àpeine installé, Mohamed Kabbaj, nouveau<br />

wali de la région du Grand Casablanca, a<br />

ordonné, mercredi 20 juillet, la fermeture de<br />

l’aéroport de Casa-Anfa. Suite à cette décision, l’aéroport<br />

Casa-Anfa devrait être déplacé vers une autre<br />

zone inconnue pour le moment. Le terrain sur lequel<br />

est construit l’aéroport fait 131 hectares auxquels s’ajoutent<br />

les 33 hectares de la cité de l’air dans laquelle<br />

réside tout le personnel de l’aéroport. Cette décision<br />

rendue à la surprise de l’Office national des aéroports<br />

(ONDA) et des opérateurs de l’aéronautique est la plus<br />

grande sortie du nouveau wali, qui confirme ses intentions<br />

pragmatiques pour le réaménagement de<br />

Casablanca. Quant aux responsables de l’ONDA, ils<br />

expliquent que «des études sont actuellement, en<br />

cours pour voir lequel des trois aéroports (Tit-Mellil,<br />

Casa-Anfa et Benslimane)<br />

sera un aéroport d’affaires<br />

et d’aviation légère». Les<br />

mêmes responsables ajoutent<br />

que «l’aéroport de Tit-<br />

Mellil est celui qui a le plus<br />

de chances pour devenir un<br />

aéroport d’affaires».<br />

On ignore quel sort sera<br />

réservé à ce terrain inexploité,<br />

appartenant aux<br />

Domaines et abritant<br />

quelques hangars délabrés,<br />

des pistes impratica-<br />

Mohamed Kabbaj.<br />

bles et une école de formation de pilotage encore en<br />

fonction.❏<br />

© Ph: MHI<br />

<strong>Maroc</strong> <strong>Hebdo</strong> <strong>International</strong> N° 662 - Du 22 au 28 Juillet 2005 7

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