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Festival Cannes
Photo du film Titli de Kanu Behl
Dr. Kamal Haasan interviewé par Anupama Chopra au Pavillon indien
l’Inde où la culture cinématographique
populaire s’est émancipée de l’idéal du
divertissement. Il s’agit d’une approche
internationale qui établit un dialogue
entre tous les pays. « Vasudhaiva
Kutumbakam- Toute la planète est
une famille ». Produire avec l’Autre un
contenu cinématographique serait,
pour l’Inde, l’un des maîtres-mots pour
envisager une alliance sans frontière.
Alors la définition de la Culture ne serait
plus restrictive et limitée à un pays
donné.
Les événements au Pavillon indien
du 15 au 19 mai, 2014 :
Organisé par la Fédération indienne
des Chambres de Commerce et
d’Industrie (FICCI), le Pavillon indien au
décor minimaliste conçu par Nikheel
Aphale a présenté une clarté des idées
alliée à l’esthétique du regard. Du 15
au 19 mai, le pavillon a accueilli de
nombreuses personnalités avec chaque
jour, une table ronde abordant de
nombreux sujets.
Le 15 mai :
Le Pavillon a été inauguré par M.
Arun K.Singh, Ambassadeur de l’Inde
en France, en présence du Secrétaire
du Ministère indien de l’Information
et de la Radiodiffusion, M. Bimal
Julka, d’Arash Amel, scénariste du
film d’ouverture du festival « Grace
de Monaco » et d’Uday Chopra,
producteur de films et représentant de
Yash Raj Films, dont l’entité américaine
détient une part minoritaire en
tant que coproductrice du film
d’ouverture.
Le discours inaugural de l’ambassadeur
portait sur la présence du
cinéma indien (longs et courts métrages
confondus) dans toutes les sections
du festival. Il a félicité les réalisateurs
indépendants, émissaires de ce
nouveau cinéma indien, qui contribuent
au rayonnement de la culture à travers
le monde, à travers l’image animée.
Le cinéma indien, a-t-il dit, a le devoir
de représenter sa diversité nationale
tout en mettant l’accent sur l’objectif
d’établir un dialogue réciproque avec
les autres.
La deuxième partie de la journée
a été consacrée à de nombreuses
discussions autour du cinéma. Uday
Chopra et Arash Amel ont partagé les
anecdotes de « Grace de Monaco »,
l’équipe du film « Titli » a partagé son
expérience et la conversation s’est
animée grâce à des intervenants
comme : Dibakar Banerjee-réalisateur,
Kanu Behl, réalisateur de Titli, Guneet
Monga-productrice indépendante et les
comédiens du film.
Le 16 mai :
Une table ronde concernant
le partage des savoirs pour créer
une synergie entre cultures a été
organisée entre les professionnels de la
coproduction venant de plusieurs pays.
Les participants ont ainsi analysé les
accords de coproduction que l’Inde a
signés jusqu’à présent.
La journée a été enrichie par
l’échange avec l’acteur légendaire
Kamal Hassan, qui a relativisé l’ambition
de l’Inde en tant que nation du cinéma
s’emparant du marché international à
travers la coproduction. Selon Hassan,
l’Inde devrait rester sur la voie de son
offre unique et solide d’une diversité
multiculturelle interne et n’aurait en
aucun cas besoin de faire plaisir aux
autres en homogénéisant le contenu de
son cinéma. « Plus l’Inde restera ethnique,
plus elle deviendra universelle »,
a déclaré Hassan.
Le 17 mai :
Cette journée fut dédiée à la
négociation internationale compte
tenu de l’intérêt de nos partenaires
stratégiques pour coproduire avec
l’Inde. Le Ministère de l’Information avait
mis en place un échange lié au potentiel
de tournage des films à l’intérieur et à
l’extérieur de l’Inde. Le gouvernement
pourrait mettre en place un système de
portail d’entrée unique (Single Window
Session sur la co-production
64 juillet-août 2014 Nouvelles De L’Inde