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Cannes
Festival
Inauguration du Pavillon de la Confédération de
l’Industrie Indienne (CII) au marché du film par
l’Ambassadeur, M. Arun K. Singh en présence
de M. Bimal Julka, secrétaire d’Etat au
Ministère de l’ « Information and Broadcasting »
( I&B ) ainsi que d’autres personnalités
éminentes de l’industrie cinématographique
telles que Mme Mallika Sherawat, M. Ashok
Amritraj, M. Avtar Panesar, M. Sudhir Mishra et
M. Resul Pusukutty.
Clearance). Mais il faudrait comprendre
que la mise en place d’un système
relatif à une seule porte d’entrée n’est
pas synonyme de coproduction mais
qu’il facilite en outre les possibilités de
tournages inter-Etats en Inde même.
Selon une source proche du ministère,
« cette porte d’entrée unique pour
faciliter tout type de dispositif lié au
tournage et au tourisme, offrirait une
transition souple de validation de projet
jusqu’au tournage. Le gouvernement
indien étudie actuellement la possibilité
pour que cette porte d’entrée soit un site
web afin de pouvoir mieux enregistrer
chaque mouvement. Il faut savoir que
le marché indien reste le marché le plus
libéral au monde où l’investissement
direct lié au financement d’un film peut
atteindre jusqu’à 100%.»
Le 18 mai :
Cette journée a été consacrée au
rôle des organisateurs de festivals du
cinéma indien dans le monde. C’est à
travers ce thème que le pavillon indien
a facilité un échange réciproque avec
les organisateurs et les acheteurs de
films. L’échange s’est déroulé de façon
conviviale et chaque représentant-
Œuvres du sculpteur sur sable M. Sudarsan Pattnaik
organisateur étranger de festivals a
partagé son expérience.
Entre une approche subjective
de l’enthousiasme liée au lieu et à
l’évènement de Cannes, et une réalité
transfrontière liée à la portée du cinéma
de l’Inde, la discussion a trouvé sa
propre voie même si de nombreux défis
restent à relever. « Il est tout de même
très difficile de faire connaître la riche
diversité du cinéma indien en Italie,
alors que paradoxalement l’Italie a
façonné le langage cinématographique
en étant la sublime traductrice du néoréalisme,
et que cela n’intéresse plus
personne maintenant », a dit Selvaggia
Velo, directrice du festival de films
indiens River to River, organisé chaque
année à Florence en Italie.
Plus tard dans la journée, une
réception a été conjointement
organisée par le Ministère indien de
l’Information et de la Radiodiffusion
ainsi que la Fédération du film de
l’Inde pour faciliter la communication
interprofessionnelle.
Le 19 mai :
Ce dernier jour d’échange au pavillon
indien a vu la performance brillante de
Sandip Sopparkar. Celui-ci a fait un
exposé sur l’importance de la danse
dans le cinéma indien. Ce moment a été
par ailleurs enrichi par un représentant
de la danse classique indienne en
France, Raghunath Manet.
Une petite heure fut réservée aussi
pour un échange bilatéral entre les
professionnels de l’audiovisuel français
et indiens pour mettre en valeur la
philosophie de la coproduction. Cette
discussion était animée par Pierre
Assouline, qui a partagé son expérience
de travail avec le système indien et sa
rencontre avec notre bureaucratie. n
Writtwik Banerjee
Traducteur-chroniqueur
indépendant sur la coproduction
Quelques repères : L’Inde à Cannes,
2014 :
Long métrage : « Titli », Kanu Behl, Un
Certain Regard
Court métrage : « True Love Story », film
d’animation, Gitanjali Rao, Semaine de la
Critique
Présence indienne au Marché du film :
Plus de 50 représentants venant des
maisons de production indiennes
La délégation indienne était
représentée par :
• Le Ministère de l’Information et de la
Radiodiffusion, Inde
• L’Ambassade de l’Inde en France
• La Fédération indienne des Chambres
de Commerce et d’Industrie (FICCI)
• La Fédération indienne du Film
• La Corporation Nationale pour le
Développement du Film (NFDC)
Nouvelles De L’Inde juillet-août 2014
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