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17 samedi mars<br />
15 h 00<br />
Médiathèque Boris-Vian<br />
Tremblay-en-France<br />
24, bd de l’Hôtel de Ville<br />
Tél. : 01 49 63 69 61<br />
Accès<br />
Bus 15 arrêt Blum<br />
ou rer B station Vert-Galant<br />
À lire<br />
Brut, Seuil, 2011<br />
Dalibor Frioux<br />
rencontre<br />
Avec Brut, Dalibor Frioux nous transporte au milieu du xxi e<br />
siècle. Tandis que le monde consomme ses dernières gouttes de<br />
pétrole, la Norvège fait figure de pays modèle : démocratie exemplaire,<br />
nature grandiose et pétrole de la mer du Nord. <strong>Le</strong> royaume<br />
a même conçu la bouteille où enfermer le démon qui le sert : un<br />
fonds éthique où sont placés les milliards de la manne sous-marine.<br />
Pourtant, à quelques mois des élections générales, ce pays bien huilé<br />
semble se détraquer : le constructeur de barrages Kurt Jensen voit<br />
ses ambitions pour entrer au comité du Nobel de la Paix compromises,<br />
Henryk, le philosophe à la tête du Fonds, lutte pour concilier argent et vertu, des jeunes<br />
se mettent à mourir mystérieusement et un racisme latent gangrène le pays. Si le roman passe<br />
au crible les prétentions éthiques et écologiques d’aujourd’hui, Dalibor Frioux dépeint avant<br />
tout un adieu à l’or noir, dans une langue poétique, mariant philosophie, politique et économie.<br />
Dalibor Frioux est né en 1970, ancien élève de l’École normale supérieure, il enseigne la philosophie.<br />
Brut est son premier roman.<br />
17 samedi mars<br />
15 h 30<br />
Bibliothèque<br />
Cyrano-de-Bergerac<br />
Clichy-sous-Bois<br />
rue Auguste-Geneviève<br />
Tél. : 01 41 70 31 80<br />
Accès<br />
Bus 613 arrêt École normale<br />
À lire<br />
Du Domaine des murmures<br />
Carole Martinez<br />
Gallimard, 2011<br />
La Double vie d’Anna Song<br />
Minh Tran Huy<br />
Actes Sud, 2009<br />
Rencontre croisée<br />
avec Minh Tran Huy et Carole Martinez<br />
S’ils sont assez différents, les romans de Minh Tran Huy (La Double<br />
vie d’Anna Song) et Carole Martinez (Du Domaine des murmures)<br />
ont en commun une langue poétique, une féminité, le silence<br />
et l’écoute. C’est donc tout naturellement que les deux auteures<br />
ont choisi de dialoguer.<br />
Minh Tran Huy est née en 1979, elle a été notamment journaliste<br />
au Magazine Littéraire. La Double vie d’Anna Song a reçu le prix<br />
Pelléas en 2009 et en 2011 le prix des lecteurs de la bibliothèque<br />
de Clichy-sous-Bois dont elle est la marraine en 2012.<br />
Loin des salles de concert, la pianiste Anna Song travaille en solitaire<br />
et se constitue une discographie impressionnante. Après sa<br />
mort, son talent est enfin reconnu grâce au travail acharné de son<br />
époux. Mais, imperceptiblement, le doute s’insinue. <strong>Le</strong>s journalistes<br />
parlent bientôt de falsification : tous les enregistrements sont<br />
des faux. Par une construction tendue, Minh Tran Huy décrit la<br />
férocité d’une réalité qui nourrit les uns et brise les autres. <strong>Le</strong> mensonge<br />
devient alors le seul moyen d’échapper au silence, de prolonger<br />
le souvenir, ou de le parfaire.<br />
Carole Martinez a été comédienne avant de devenir enseignante. Son premier roman, <strong>Le</strong><br />
Cœur cousu (Gallimard, 2007), a connu un grand succès de librairie et a reçu de nombreux prix<br />
littéraires, dont le prix Renaudot des lycéens et le prix Ouest-France Étonnants-Voyageurs.<br />
En 1187, la jeune Esclarmonde veut faire respecter son vœu de s’offrir à Dieu, contre la décision<br />
17 samedi mars<br />
16 h 00<br />
Bibliothèque Louis<br />
Aragon, Rosny-sous-Bois<br />
Centre Jean-Vilar,<br />
20, mail Jean-Pierre-Timbaud<br />
Tél. : 01 49 35 38 77<br />
Accès<br />
rer E station Rosny-sous-Bois<br />
À lire<br />
<strong>Le</strong>s Noces, Albert Camus<br />
Gallimard, 1973<br />
Perrennes, Tahar Djaout<br />
<strong>Le</strong> Temps Des Cerises, 1996<br />
de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La<br />
jeune femme est emmurée dans une cellule avec pour seule ouverture<br />
sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Elle ne se<br />
doute pas de ce qui est entré avec elle… Carole Martinez donne<br />
ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous<br />
fait vivre une expérience à la lisière du songe. Elle nous emporte<br />
dans son univers singulier, rêveur, cruel et plein de sensualité.<br />
<strong>Le</strong>cture-spectacle : Passions d’Algérie<br />
de Jean-Paul Schintu accompagné de Salem Amrane<br />
La lecture-spectacle s’articule autour des œuvres <strong>Le</strong>s Noces<br />
d’Albert Camus et Perrennes de Tahar Djaout.<br />
Rassembler dans un même élan deux écrivains algériens qui semblent<br />
si éloignés l’un de l’autre (ne serait-ce que dans le temps)<br />
peut surprendre ; deux écrivains qui ont marqué chacun à leur<br />
façon leur époque et qui, différemment, ont eu un destin tragique.<br />
C’est pourtant le choix qu’a fait Jean-Paul Schintu pour nous<br />
donner à entendre le lien qu’ils entretiennent avec l’Algérie, la<br />
passion qu’ils éprouvent pour leur pays, mais aussi le désir de<br />
liberté et la révolte.<br />
Jean-Paul Schintu est né en Algérie. Après avoir été élève au<br />
Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe d’Antoine<br />
Vitez, il devient d’abord acteur et metteur en scène, puis co-directeur du Théâtre de l’Escalier<br />
d’Or pendant huit ans. Il sera accompagné par Salem Amrane, guitariste d’origine berbère,<br />
spécialiste de la musique flamenca. Il puise son inspiration dans le luth arabe, le jazz, et la<br />
musique classique.<br />
17 samedi mars<br />
17 h 00<br />
Bibliothèque Elsa-Triolet<br />
Bobigny<br />
4, rue de l’Union<br />
Tél. : 01 48 95 20 56<br />
Magic cinéma<br />
rue du Chemin-Vert<br />
Accès<br />
Métro 5 station Bobigny-Pablo-<br />
Picasso<br />
À lire<br />
Supplément à la vie de Barbara<br />
Loden, P.O.L, 2012<br />
‘Écrire avec le cinéma’<br />
Supplément à la vie de Barbara Loden<br />
avec Nathalie Léger, lecture d’Aurore Clément<br />
Plusieurs destins s’entrelacent dans Supplément à la vie de Barbara<br />
Loden, le nouveau récit de Nathalie Léger. Ils se nouent autour<br />
d’un film, Wanda, réalisé en 1970 par Barbara Loden. Un film<br />
admiré par Marguerite Duras et une œuvre majeure du cinéma<br />
d’avant-garde américain. Il s’agit du seul film de Barbara Loden.<br />
Elle l’écrit, le réalise et interprète le rôle de Wanda à partir d’un fait<br />
divers : l’errance désastreuse d’une jeune femme embarquée dans<br />
un hold-up, et qui remercie le juge de sa condamnation. Barbara<br />
Loden est Wanda, comme on dit au cinéma. Son souvenir accompagne<br />
la narratrice qui s’interroge sur le pouvoir (ou l’impuissance)<br />
de l’écriture romanesque à conduire son enquête.<br />
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