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Le programme

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28 mercredi mars<br />

15 h 00<br />

Valérie Philippin<br />

atelier-performance<br />

28 mercredi mars<br />

18 h 00<br />

Jacques Abeille et Frédéric Martin<br />

rencontre entre un auteur et son éditeur<br />

Médiathèque du Bourget<br />

63, avenue de la Division <strong>Le</strong>clerc<br />

Tél. : 01 48 38 82 28<br />

Accès<br />

rer B station <strong>Le</strong> Bourget<br />

ou bus 143 arrêt Jean-Jaurès-<br />

Division <strong>Le</strong>clerc<br />

À consulter<br />

www.valerie-philippin.com<br />

21 mercredi mars<br />

18 h 00<br />

Médiathèque<br />

Romain-Rolland,<br />

Romainville<br />

rue Albert-Giry<br />

quartier Marcel-Cachin<br />

Tél. : 01 71 86 60 16<br />

Accès<br />

Bus 105 arrêt Liberté<br />

À lire<br />

Retour aux mots sauvages<br />

Thierry Beinstingel<br />

Fayard, 2010<br />

La Modernisation des entreprises<br />

Danièle Linhart<br />

La Découverte, coll. Repères<br />

2010<br />

Erratum<br />

Cette rencontre, initialement<br />

prévue le 28 mars, a finalement<br />

lieu le 21 mars, d’où sa présente<br />

position dans le <strong>programme</strong>.<br />

Un atelier-performance pour découvrir le répertoire contemporain<br />

et en goûter la diversité des styles : entre humour, virtuosité, simplicité,<br />

lyrisme.<br />

Valérie Philippin est interprète, créatrice et pédagogue. Elle<br />

se produit depuis une vingtaine d’années sur la scène musicale<br />

contemporaine, entre concert, musique en scène et improvisation,<br />

croisant les genres : musiques savantes et populaires, chanson,<br />

poésie sonore, jazz et improvisation… Formée au chant, à la danse<br />

et au théâtre, interprète des poètes sonores et auteure de ‘textes à<br />

dire, chanter et danser’, elle mêle dans ses performances improvisées<br />

la voix chantée et parlée au geste théâtral ou chorégraphique<br />

dans un même délire instantané, expressif et jubilatoire.<br />

Pédagogue, elle se passionne pour la transmission du répertoire<br />

contemporain auprès du plus grand nombre, donne des conférences,<br />

des master class ou des ateliers auprès des professionnels<br />

comme des amateurs enfants et adultes.<br />

‘ Écrire avec l’entreprise’<br />

avec Thierry Beinstingel et Danièle Linhart<br />

Un thème décliné avec deux auteurs. L’un, Thierry Beinstingel<br />

qui a choisi la forme du roman pour raconter l’entreprise, l’autre<br />

Danièle Linhart, l’essai sociologique. Tous deux ont à cœur<br />

de dire la souffrance au travail, la perte de repères face au nouveau<br />

modèle de l’entreprise, l’oubli de l’être au bénéfice de l’économie<br />

et de l’efficacité.<br />

Thierry Beinstingel commence à publier ses premiers livres<br />

en 2000 tout en poursuivant sa carrière de cadre dans les télécommunications.<br />

Dans ses ouvrages, il dissèque le quotidien parfois<br />

déshumanisant, souvent absurde, des entreprises tertiaires. Avec<br />

Retour aux mots sauvages, il donne à voir des protagonistes qui<br />

évoluent dans un open-space peuplé de téléopérateurs à qui les<br />

ordinateurs dictent le moindre échange.<br />

Danièle Linhart est docteur en sociologie, et directrice de<br />

recherche au cnrs. Elle enseigne également à l’université Paris x<br />

Nanterre et dirige le laboratoire ‘ Travail et mobilités’. Spécialiste<br />

de la question de l’entreprise elle est fréquemment sollicitée ou<br />

citée par les médias radio et la presse écrite. Elle a participé à de<br />

nombreux ouvrages collectifs et publié seule sur le sujet : Perte<br />

d’emploi, perte de soi (Érès, 2002) ; Travailler sans les autres ? (Seuil,<br />

2009) ; La Modernisation des entreprises (La Découverte, 2010).<br />

Bibliothèque<br />

Guy-de-Maupassant<br />

Neuilly-Plaisance<br />

11, rue du Général-de-Gaulle<br />

Tél. : 01 43 00 30 30<br />

Accès<br />

Bus 127 arrêt Georges<br />

Clemenceau, ou rer A station<br />

Neuilly-Plaisance<br />

À lire<br />

Chez Attila : <strong>Le</strong>s Jardins statuaires<br />

(2010), <strong>Le</strong>s Barbares (2011), La<br />

Barbarie (2011), <strong>Le</strong>s Mers perdues,<br />

(avec François Schuiten, 2010)<br />

Comment se tisse le dialogue entre un auteur et son éditeur ?<br />

Jacques Abeille est un écrivain secret dont l’œuvre a longtemps<br />

été disséminée dans de nombreuses maisons d’édition. La rencontre<br />

avec Frédéric Martin, a donné un second souffle à ce romancier<br />

original et exigeant, proche des surréalistes. Trois tomes du vaste<br />

Cycle des contrées ont été publiés depuis 2010 ainsi que <strong>Le</strong>s Mers<br />

perdues, un livre de textes et dessins réalisé en collaboration avec<br />

François Schuiten (<strong>Le</strong>s Cités obscures). La rencontre entre l’écrivain<br />

français et le dessinateur belge était une évidence. Encore<br />

fallait-il la provoquer, ce qu’a fait Frédéric Martin, très attentif<br />

à l’illustration des livres qu’il publie.<br />

Jacques Abeille est né en 1942, il est écrivain et peintre. Son<br />

Cycle des contrées a commencé avec <strong>Le</strong>s Jardins statuaires, l’histoire<br />

de jardiniers qui font pousser des statues. <strong>Le</strong>s Barbares et La Barbarie,<br />

les deux tomes suivants, évoquent une cité imaginaire envahie<br />

par les barbares. <strong>Le</strong>s thèmes du voyage, du secret, de l’écriture, sont<br />

au cœur de cette œuvre au style dense et ciselé.<br />

Frédéric Martin a travaillé pendant huit ans chez Viviane Hamy avant de fonder en 2009<br />

les éditions Attila avec son compère Benoît Virot. Fuck America (2010) d’Edgar Hilsenrath,<br />

leur a valu un beau succès, confirmé par <strong>Le</strong> Nazi et le barbier (2010). Maquettes soignées, beau<br />

papier : les ‘gars d’Attila’ défendent des auteurs, des dessinateurs et des traducteurs ‘qui font<br />

une confiance surréaliste à l’imaginaire’.<br />

28 mercredi mars<br />

19 h 00<br />

Médiathèque<br />

Michel-Simon<br />

Noisy-le-Grand<br />

36, rue de la République<br />

Tél. : 01 55 85 09 10<br />

Accès<br />

rer A station Noisy-le-Grand<br />

(Mont d’Est), puis bus 320<br />

intérieur, arrêt Espace Michel<br />

Simon<br />

À lire<br />

Kampuchéa, Patrick Deville<br />

Seuil, coll. Fictions et Cie, 2011<br />

Patrick Deville<br />

rencontre<br />

Dans son dernier roman, Kampuchéa, Patrick Deville nous<br />

entraîne au Cambodge des Khmers. À l’occasion d’un voyage le<br />

long du fleuve Mékong, le narrateur reconstitue l’histoire récente<br />

du pays et notamment du régime des Khmers Rouges, qui a organisé,<br />

dans ses années les plus dures, l’extermination de plus d’un<br />

quart de la population. Kampuchéa est un roman composé de<br />

reportages, d’allers et retours dans l’Histoire et de carnets de<br />

voyage personnels qui témoigne du long voyage de terrain qu’a<br />

effectué l’auteur.<br />

Après des études de littérature française et comparée à Nantes, où<br />

il obtient deux Maîtrises, Patrick Deville part, à 23 ans, dans le<br />

Golfe Persique où il devient attaché culturel. Deux ans plus tard,<br />

il est titulaire du CAPES de philosophie et enseigne à l’étranger.<br />

Il débute alors une série de nombreux voyages qui le mènent en<br />

Algérie, au Nigéria, au Maroc, à La Havane… et regagne périodi-<br />

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