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Le programme

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À lire<br />

J’avais huit ans, Françoise<br />

Huguier, préfacé par Raymond<br />

Depardon, Actes Sud, 2005<br />

29 jeudi mars<br />

18 h 00<br />

Médiathèque<br />

Georges-Brassens<br />

Drancy<br />

65, avenue Marceau<br />

Tél. : 01 48 96 45 67<br />

Accès<br />

rer B station <strong>Le</strong> Bourget<br />

À lire<br />

Une collecte<br />

Théâtre Typographique, 2009<br />

À consulter<br />

www.oulipo.net<br />

29 jeudi mars<br />

19 h 00<br />

Bibliothèque Robert<br />

Desnos, Montreuil<br />

14, bd Rouget-de-Lisle<br />

Tél. : 01 48 70 69 04<br />

Accès<br />

Métro 9 station Mairie<br />

de Montreuil<br />

quement la France pour publier. En 2001, de retour en France, il<br />

déploie toute son énergie à la direction de la MEET (Maison des<br />

Écrivains Étrangers et des Traducteurs), située à Saint-Nazaire,<br />

au sein de laquelle ce passionné de l’Amérique du Sud a créé un<br />

prix littéraire latino-américain.<br />

Exposition du 16 au 31 mars<br />

J’avais huit ans de Françoise Huguier<br />

Cambodge, août 1950 : la photographe avait sept ans quand elle<br />

fut enlevée avec son frère par des indépendantistes cambodgiens<br />

durant huit mois. Cinquante ans après, Françoise Huguier est<br />

retournée sur les traces de cette page de sa vie profondément<br />

enfouie dans sa mémoire. Quête de souvenirs, témoignage d’un<br />

présent meurtri, vision intime d’un pays profondément aimé.<br />

Frédéric Forte<br />

rencontre<br />

Frédéric Forte est né à Toulouse en 1973 et vit aujourd’hui à<br />

Paris. Il est poète et membre de l’Oulipo (l’Ouvroir de Littérature<br />

Potentielle), groupe littéraire créé en 1960 par Raymond<br />

Queneau et François <strong>Le</strong> Lionnais, dont font partie, entre<br />

autres, Georges Perec, Italo Calvino, Marcel Duchamp,<br />

Jacques Roubaud, Harry Mathews ou Jacques Jouet.<br />

Marqué très tôt par l’œuvre de Raymond Queneau, il s’est<br />

tourné vers la poésie en 1999 après avoir joué de la basse électrique<br />

dans différents groupes de rock. La poésie est à ses yeux le moyen<br />

privilégié pour interroger – repousser ? – les limites du langage.<br />

Son travail est principalement tourné vers l’expérimentation<br />

formelle – l’utilisation de formes fixes poétiques, l’invention de<br />

nouvelles formes (l’opéra-minute par exemple) ou le travail sur<br />

la lettre (par l’anagramme) – mais il ne s’interdit aucune voie,<br />

pas même la prose ou le vers libre.<br />

‘D’où vient cette page ? ’<br />

Jacques Abeille, Céline Minard et Fabio Viscogliosi<br />

À partir d’un extrait tiré de leur dernier livre, des écrivains racontent<br />

la genèse d’une page : comment une idée apparait au fil de<br />

l’écriture ? Comment les mots utilisés font dériver cette idée vers<br />

autre chose ? Si vous êtes curieux de toutes les formes de métamorphoses,<br />

venez écouter ces auteurs raconter un processus créatif,<br />

retracer l’origine d’une phrase, découvrir – sous un passage du<br />

texte – l’influence d’un autre artiste, montrer toute la vie tapie sous<br />

À lire<br />

La Barbarie<br />

Jacques Abeille<br />

Attila, 2011<br />

So long, Luise<br />

Céline Minard<br />

Denoël, 2011<br />

Mont-Blanc<br />

Fabio Viscogliosi<br />

Stock, 2011<br />

le choix de telle ou telle place pour une virgule, et comment un<br />

verbe conjugué (en lieu et place d’un infinitif) nous donnera le<br />

monde en mouvement au lieu de le figer – autant de choses précises,<br />

sensibles, à partager.<br />

Jacques Abeille est né en 1942, il est écrivain et peintre. Son<br />

Cycle des contrées a commencé avec <strong>Le</strong>s Jardins statuaires, l’histoire<br />

de jardiniers qui font pousser des statues. <strong>Le</strong>s Barbares et La Barbarie,<br />

les deux tomes suivants, évoquent une cité imaginaire envahie<br />

par les barbares. <strong>Le</strong>s thèmes du voyage, du secret, de l’écriture, sont<br />

au cœur de cette œuvre au style dense et ciselé.<br />

Céline Minard est née en 1969, elle a étudié la philosophie. Chez Denoël, elle a publié trois<br />

romans : <strong>Le</strong> Dernier monde, Olimpia et So long, Luise, le testament d’une femme écrivain au soir<br />

de sa vie, longue lettre d’amour à la compagne de toute une vie. La langue de Céline Minard<br />

est foisonnante, bâtarde, traversée par une érudition joyeuse. Elle a été pensionnaire de la Villa<br />

Médicis en 2007 et 2008 et de la Villa Kujoyama en 2011. Elle collabore avec des plasticiens,<br />

comme Scomparo pour <strong>Le</strong>s Ales (Cambourakis, 2011).<br />

Fabio Viscogliosi est né en 1969 dans une famille italienne. À la fois musicien, dessinateur<br />

et écrivain, donc, depuis la publication, en 2010, de ces courts textes mélancoliques, parfois<br />

drôles ou habités par la grâce, où il est souvent question de l’enfance. Son dernier livre, Mont<br />

Blanc, raconte la mort de ses parents dans l’incendie du tunnel du Mont-Blanc. Un beau livre<br />

sur le deuil, avec toujours les figures amies qui aident à ‘traverser la nuit’.<br />

29 jeudi mars<br />

19 h 00<br />

Bibliothèque Elsa-Triolet<br />

Bobigny<br />

4, rue de l’Union<br />

Tél. : 01 48 95 20 56<br />

Accès<br />

Métro 5 Bobigny-Pablo Picasso<br />

À lire<br />

<strong>Le</strong> Minotaure 504<br />

Kamel Daoud<br />

Sabine Wespieser, 2011<br />

Jours intranquilles<br />

Bruno Boudjelal<br />

Autograph ABP, 2009<br />

Exposition<br />

Jours intranquilles, chroniques<br />

algériennes d’un retour<br />

photographies de Bruno<br />

Boudjelal, du 13 mars au 29 avril<br />

Kamel Daoud et Bruno Boudjelal<br />

‘Écrire avec l’actualité : chroniques algériennes’<br />

lecture précédée du vernissage de l’exposition<br />

Kamel Daoud est journaliste au Quotidien d’Oran. Il y tient la<br />

chronique ‘Raïna Raïkoum’, réputée pour son franc parler et la<br />

clarté de ses analyses. Il a publié en Algérie des recueils de nouvelles<br />

et de chroniques et travaille actuellement à un roman. À<br />

travers les héros des quatre nouvelles qui composent le percutant<br />

recueil <strong>Le</strong> Minotaure 504, il pose clairement la question de l’identité<br />

: qu’est-ce qu’être algérien aujourd’hui ?<br />

Bruno Boudjelal est photographe, membre de l’agence VU.<br />

Au fil de ses différents voyages en Algérie s’est progressivement<br />

construit un récit en images mêlant narration et documentation.<br />

D’un voyage entrepris pour tenter de retrouver sa famille paternelle<br />

dans la région de Sétif, jusqu’à Bentalha, lieu d’un massacre<br />

au cours duquel 400 personnes ont péri, c’est toute l’authenticité<br />

d’une histoire de vie que donne à voir cette démarche courageuse.<br />

Ainsi l’autobiographie se mêle à l’écriture d’un journal photographique,<br />

sorte de carnet de bord où s’impriment les pensées et les<br />

sensations du photographe qui porte un regard documentaire sur<br />

les conditions de vie des algériens.<br />

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