institut français d'études anatoliennes georges-dumezil - IFEA

Markus KOHL
Rapport d’activités
février 2009 – décembre 2009
Pensionnaire scientifique en archéologie et histoire à l’IFEA
Coresponsable du séminaire archéologie.
Archéologue et historien de l’antiquité classique, je travaille depuis 1988 sur l’archéologie et
l’histoire du monde antique avec une prépondérance de sites se situant aujourd’hui en Turquie.
MCF Universitaire en délégation à l’IFEA depuis septembre 2006, j’ai du interrompre mes activités
pour arrêt maladie durant un mois et demi en février-mars 2009.
I. Un projet nouveau : Sulusaray/Sebastopolis 1
L’intitulé du projet est « Sulusaray / Sebastopolis, 5000 ans de vie et de relations de l’homme avec
son environnement. Etude de site et de territoire ; société, économie, histoire ». Ce titre annonce
l’ampleur du sujet, et laisse entrevoir les facettes multiples des recherches à mener.
Cette mission pourrait démarrer dans d’excellentes conditions car les autorités locales, M. le souspréfet,
İbrahim Civelek, M. le maire Şahin Hasgül de Sulusaray et M. Ali Alkan, archéologue de la
Commission pour la protection du patrimoine culturel et naturel de Sivas, ont contacté l’IFEA en
vue d’une reprise des recherches menées jadis à Sulusaray / Sebastopolis par une équipe turque
jointe par une équipe française de l’IFEA. Nous pouvons également compter sur le soutien de M.
Abdurrahman Akyüz, Directeur du département de la culture et du tourisme de la préfecture de
Tokat, ainsi que des enseignants des écoles de Sulusaray. La préfecture contribuera financièrement à
hauteur de 100.000 € chaque année, si notre contribution financière sera d’autant.
J’ai travaillé à mobiliser les anciens chercheurs et j’ai rencontré une bonne partie d’entre eux pour
qu’ils reprennent et passent le flambeau à la nouvelle génération, ce qu’ils font avec générosité et
bienveillance, J’ai initié une série d’articles qui seront élaborés pour les Anatolia Antiqua 2011 et
j’ai mobilisé des chercheurs français, turcs, allemands, canadiens, albanais, et espagnols pour
reprendre des fouilles, et parallèlement des études des sciences historiques prenant en considération
l’extrême richesse de ce site qui propose une sorte de condensé de l’histoire de l’Anatolie, ayant été
habité depuis au moins l’âge du bronze jusqu’à aujourd’hui. Il existe donc la possibilité d’ouvrir
comme des fenêtres pour chacune des périodes de l’histoire du site. Les recherches seront
systématiquement accompagnées d’actions médiatiques, des expositions, et des travaux de mise en
valeur du site.
J’ai rencontré les responsables des grandes institutions coordonnant les recherches archéologiques
françaises à l’étranger pour leur présenter le projet et leur expliquer les enjeux. J’ai déposé la
demande de subventions auprès de la Commission consultative des recherches archéologiques à
l’étranger de la direction générale de la coopération internationale et du développement du MAEE.
J’ai également rencontré les décideurs de l’archéologie en Turquie pour les consulter sur la
faisabilité du projet et les préparer à la demande d’autorisation formulée.
J’ai pris des contactes pour multiplier les sources de financement, 2 dont une partie est acquise,
1
Voir document joint No. 1.
2
Voir document joint No. 2.
37