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Edito
COAGRI INFO bulletin intérieur d’information
des sociétaires du COMPTOIR AGRICOLE
Directeur de la publication :
Denis FEND
Conception, mise en page et rédaction :
Christian LUX - Brigitte POITOUT - Clément WEINSANDO
Photocomposé par Compo-EAV
(L’Est Agricole et Viticole) - Strasbourg
Imprimé par Imprimerie Valblor - Illkirch
Dépôt légal : Janvier 2011
ISSN 0751 - 9923
Reproduction non autorisée sauf accord préalable
Aller chercher les derniers quintaux pour se garantir
au moins un élément de revenu.
En 2009, la stratégie s’est avérée payante : les
rendements – exceptionnels - ont permis de limiter la
casse dans les exploitations. A l’heure de la
mondialisation et de la dérégulation des marchés, la
pérennité de nos entreprises repose plus que jamais sur
la performance et la marge nette dégagée par chaque
production.
Si les prix des productions végétales de la récolte 2010
nous permettent d’envisager l’avenir un peu plus
sereinement, il est malheureusement probable que les
prix retombent et ce, aussi soudainement qu’ils avaient
grimpé. Nous ne savons pas quand cela se produira
mais il faudra, à tous les niveaux de nos filières, être
prêts à supporter un nouvel épisode «dépressionnaire».
De façon plus immédiate et palpable, la mise en place
du plan de confinement de la chrysomèle impactera de
façon négative les marges des exploitations céréalières.
Si des cultures alternatives au maïs existent, il faut
savoir les produire de façon rentable et il faut surtout
qu’elles disposent d’un débouché suffisant, autant en
matière de prix que de quantité. Le point critique se
situera sans doute en plaine du Rhin compte tenu du
manque de choix en culture de printemps de
remplacement.
Pour le moment, il faut bien se rendre à l’évidence, si
l’on raisonne en termes de revenu dégagé et de
régularité de rendement, le maïs n’a pas vraiment de
«challenger» en Alsace. Et le potentiel génétique de la
plante – au niveau productivité - joue clairement en sa
faveur. Il va falloir faire des compromis au niveau des
assolements et, dans le même temps, rester le plus
performant possible dans la culture du maïs.
Sachez que nous avons les cartes en main pour réussir
dans les années qui viennent.
Les débouchés sont là. D’abord les trois industriels
alsaciens qui consomment à eux seuls près de la moitié
de la production régionale ; ensuite, à portée de bateau
rhénan, plusieurs autres transformateurs importants ;
et enfin, tout l’élevage hollandais hors sol – fort
demandeur de coproduits et de céréales entières.
L’impact logistique de ces débouchés est imbattable -
que ce soit en termes de prix d’approche ou en termes
de bilan carbone / bilan environnemental.
Notre service technique poursuit sa mission : concevoir
et proposer aux producteurs les tracés agronomiques les
plus performants possibles, dans le respect des
contraintes légales et environnementales. Nous saurons
maîtriser et déployer toutes les pistes de progrès que
nous offre la recherche pour rester compétitifs.
Merci de nous accorder votre confiance.
Denis FEND
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