influence cumulée des paramètres de surface - Bibliothèque Ecole ...
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En pratique le rôle joué par l'inclusion est plus complexe et fait appel<br />
à plusieurs phénomènes.<br />
L'environnement (cohésion du matériau, contraintes résiduelles) d'une<br />
inclusion non métallique au sein du matériau dans l'état d'utilisation<br />
<strong>de</strong> la pièce mécanique doit être relié à l'histoire <strong>de</strong> ce matériau.<br />
La nature chimique <strong>de</strong> l'inclusion conditionne dans un premier temps la<br />
configuration cristalline (forme et angularité) et sa plasticité donc<br />
son comportement au cours du laminage (allongement en fonction du taux<br />
<strong>de</strong> corroyage ou fractionnement en alignement d'inclusions brisées).<br />
En ce qui concerne la configuration cristalline,les concentrations <strong>de</strong><br />
contraintes à l'interface entre la matrice et les inclusions angulaires<br />
(alumines, carbo-nitrures <strong>de</strong> titane) présentent les plus graves dangers<br />
en fatigue (13).<br />
Le comportement en fatigue revêt quant à lui à la fois un aspect physique<br />
(plasticité à chaud et déformabilité <strong>de</strong> l'inclusion) et thermique<br />
(coefficients <strong>de</strong> dilatation relatifs <strong>de</strong> l'inclusion et <strong>de</strong> la matrice).<br />
Pour ce <strong>de</strong>rnier point notons l'intéressant modèle mathématique proposé<br />
par Brooksbank et Andrews (]4) au sujet <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes développées à<br />
l'interface inclusion/matrice lors du traitement thermique (ou plus<br />
généralement d'un refroidissement après chauffage dans le domaine<br />
austénitique). Ce modèle permet un classement <strong><strong>de</strong>s</strong> inclusions par nature<br />
chimique en fonction <strong>de</strong> leur coefficient <strong>de</strong> dilatation thermique. Les<br />
inclusions qui ont un coefficient <strong>de</strong> dilatation très inférieur à celui<br />
<strong>de</strong> la matrice, conduisent durant ce refroidissement à l'établissement<br />
<strong>de</strong> contraintes <strong>de</strong> tension dans le matériau, près <strong>de</strong> l'interface<br />
inclusion/matrice qui favorisent l'amorçage <strong>de</strong> fissurle fatigue.<br />
(Citons parmi les plus dangereuses les inclusions <strong>de</strong> type silicoaluminate<br />
<strong>de</strong> chaux).<br />
Cette approche originale s'applique tout particulièrement bien dans le<br />
cas d'aciers martensitiques revenus à basse température (inférieure à<br />
200°C). Dans le cas <strong>de</strong> ressorts on peut penser que les revenus à 400°C<br />
permettent un relachement <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes internes qui ren<strong>de</strong>nt quelque<br />
peu caduc ce type d'approche.