audit du genre dans les politiques et programmes energetiques

pré validation et de validation (vii) rapport final (vii) diffusion des résultats.
Cadre d’analyse selon le genre
Le cadre d’analyse s’inscrit dans les orientations définies par les Nations Unies pour l’atteinte des
Objectifs du Millénaire pour le Développement et poursuit ceux déclinés par le Plan d’action de
Beijing. Il s’articule autour des orientations du Document de Stratégie Nationale de Réduction de la
Pauvreté qui constitue le cadre de référence pour toute intervention. Dans cette perspective la prise en
compte du genre est conçue comme devant être une valeur ajoutée par rapport aux objectifs de
création de richesses et de croissance pour un développement humain durable.
L’hypothèse est que les inégalités dans les rapports sociaux de genre constituent une entrave à une
meilleure productivité des hommes et des femmes et une pleine participation au développement du
pays pour la réduction de la pauvreté et l’atteinte des OMD. L’approche se situe dans une
perspective à la fois du droit et du développement :
- l’approche « droit » pour prendre en compte les questions d’équité et de justice sociale mises en
exergue dans la CEDEF et repris à Beijing ;
- l’approche « développement » pour une perspective de création de richesse pour un
développement humain durable tel que prévu par les OMD.
L’approche se veut holistique et prend en compte les interactions entre les différents secteurs que
sont : les secteurs de production, les services sociaux de base et la gouvernance.
Méthodologie
La conduite de l’audit est venue se superposer à un cadre actif d’activités, ce qui constituait un acquis
assez substantiel à mettre à profit. Parmi les acquis, il faut noter les initiatives internes au Programme
Energie dont : (i) l’organisation de groupes de discussion avec les principaux acteurs nationaux sur
comment réussir une intégration genre et énergie au Sénégal par le biais d’un cadre structuré et
enclencher une dynamique de réflexion ; (ii) la conduite d’un travail de terrain sur l’identification des
perceptions locales sur la relation énergie, genre et pauvreté6 ; (iii) la publication de documents et de
supports audio-visuels. Une série d’activités sont organisées en étroite collaboration avec
ENERGIA parmi lesquelles : (i) la tenue d’une consultation nationale axée sur la discussion et la
formulation de recommandations sur la situation du genre dans les politiques énergétiques ; (ii)
l’organisation de sessions de formation au niveau sous-régional et national ; (iii) la mise en place d’un
réseau national genre et énergie ; (iv) la participation aux deux dernières sessions de la Commission
sur le Développement Durable (CDD).
En ce qui concerne spécifiquement la conduite de l’exercice d’audit, nous avons procédé de la manière
suivante :
• Les parties prenantes, principaux acteurs appartenant aux services techniques nationaux, aux
organisations internationales, aux organisations communautaires de base, à la société civile, à la
recherche, à la communication, ont été identifiées. La plupart de ces acteurs étaient déjà
impliqués dans les activités menées au niveau national ou avaient des centres d’intérêt plus ou
moins liés. La sélection des membres de l’équipe d’audit s’est effectuée sur la base de ce que
chaque partie prenante pouvait apporter au processus en termes d’informations, de stratégie et
de capacité d’utilisation des principales recommandations issues de l’étude.
• Le guide méthodologique a été adapté selon le contexte sénégalais et les membres de l’équipe
d’audit et quelques parties prenantes se sont appropriés les outils et techniques pour la conduite
de l’exercice au cours de l’atelier de formation. L’atelier devait permettre outre l’appropriation
de la démarche conceptuelle, de se familiariser avec la stratégie et de présenter le plan
d’activités. Cette première rencontre a été suivie de l’atelier avec le Ministère de l’énergie et des
6 ENDA, Banque Mondiale, Paep.
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