audit du genre dans les politiques et programmes energetiques

Tableau 5 : Mode d’éclairage
Mode d'éclairage Urbain Rural Total Masculin Féminin Total
Electricité 83,8% 16,2% 100% 73,5% 26,5% 100%
Bougie 62,0% 38,0% 100% 73,4% 26,6% 100%
Lampe à pétrole 21,7% 78,3% 100% 90,8% 9,2% 100%
Lampe à gaz 24,1% 75,9% 100% 96,6% 3,4% 100%
Lampe à batterie 9,6% 90,4% 100% 99,1% ,9% 100%
Solaire 6,7% 93,3% 100% 96,7% 3,3% 100%
Autre 15,1% 84,9% 100% 97,9% 2,1% 100%
Source : Enquête Progede 2002
Grâce à l'énergie solaire, les villageois ont commencé à s'équiper en télévisions. Un système
de communication payante via le téléphone portable a aussi été mis en place et réduit
l'isolement du village. Il s'y ajoute qu'au niveau des ménages plus aisés, l'acquisition de
réfrigérateurs a permis aux femmes d'avoir des revenus additionnels avec la vente de glace, de
crèmes glacées et d'eau fraîche. Des activités nécessitant de l'électricité ont pu également se
développer (menuiserie métallique, minoterie, etc.).
La part de l’électricité en tant que facteur de développement d’activités économiques reste
très faible avec 6,6%. Cette structuration dénote de la faible modernisation du secteur des
combustibles malgré une réelle volonté du gouvernement d’implanter l’usage du gaz pour la
cuisson dans les habitudes des ménages.
1.4.1.3. Le sous secteur des hydrocarbures
La production de pétrole brut et du gaz naturel sont très négligeables. Des réserves en pétrole
lourd ont été identifiées en offshore (environ 100 millions de tonnes pour le Dôme Flore),
mais leur exploitation est économiquement non rentable compte tenu des prix mondiaux
actuels. Des petits gisements de gaz naturels on été découverts en offshore et exploités près
de Dakar (Diamniadio) pour la production d’électricité.
1.4.2. Consommation finale au niveau des autres secteurs
Selon le bilan énergétique national pour l’année 2005, la consommation de l’énergie au
niveau des secteurs de production (industries, autres secteurs) reste faible, soit 16,1% contre
83% dédiés aux secteurs des ménages et des transports.
L’agriculture qui est la principale activité en milieu rural accueillant près de 70% de la
population active féminine n’utilise que 6,4% de l’énergie consommée dans « Autres
secteurs », soit 0,1% de l’énergie finale. Cette faiblesse de services énergétiques constitue une
contrainte pour le développement des activités de production qui sont effectuées avec des
outils rudimentaires consommant de l’énergie humaine, particulièrement dans les zones
rurales.
33