audit du genre dans les politiques et programmes energetiques

1.3. Les politiques adoptées
Le Plan de Redéploiement Energétique du Sénégal (RENES)
La politique énergétique définie dans le plan RENES avait pour objectifs principaux : (i)
réduire de moitié les importations des produits pétroliers, (ii) développer les ressources
énergétiques locales, en particulier les énergies renouvelables, (iii) diversifier les
combustibles de cuisson pour les substituer au bois de feu et au charbon de bois.
La Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’énergie (LPDSE) 1997
La LPDSE 1997 visait les objectifs suivants : (i) éliminer les facteurs d’inefficacité; (ii)
diminuer le coût d’approvisionnement supporté par les consommateurs et (iii) favoriser le
financement du développement du secteur de l’énergie et (iv) inciter à la gestion durable et
participative des ressources énergétiques forestières.
La Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’énergie (LPDSE) 2003
Dans la LPDSE, toujours en cours, les objectifs suivants sont poursuivis : (i) garantir
l’approvisionnement en électricité du pays dans les meilleures conditions de fiabilité et de
sécurité au moindre coût possible ; (ii) doubler le taux d’électrification rurale pour le porter
de 8%, actuellement, à 15% en 2005 ; (iii) poursuivre la politique de promotion du bassin
sédimentaire, la libéralisation et l’instauration de la concurrence dans le sous secteur
pétrolier ; (iv) réduire les effets nocifs sur l’environnement liés à l’utilisation des produits
pétroliers ; (v) valoriser de manière durable les ressources énergétiques issues des formations
forestières ; (vi) faire bénéficier aux collectivités locales et aux populations riveraines des
ressources tirées de l’exploitation forestière ; et (vii) promouvoir des combustibles de
substitution adaptés aux modes de cuisson sénégalais.
La Lettre de Politique de Développement de l’Electrification Rurale (LPDER) 2004
Conformément à son engagement d’élargir l’accès aux formes modernes d’énergie,
notamment de l’électricité en milieu rural et d’accroître la productivité dans les secteurs
productifs, le gouvernement a initié la LPDER qui a pour objectif de porter le taux
d’électrification rurale à au moins 62 % en 2022. Il s’agira plus particulièrement de fournir
l’électricité à 22500 nouveaux ménages par an, comparativement à une moyenne de 4150 par
an sur la période 1995-2003.
L’adoption du partenariat Public Privé comme stratégie de mise en œuvre du programme
d’électrification rurale permet la mobilisation de financements additionnels pour la réalisation
de cet ambitieux programme. L’état fait la promotion du secteur privé en tant qu’acteur
majeur de l’électrification rurale dans le cadre de ce partenariat. C’est pourquoi, le
programme prioritaire d’électrification rurale opte pour une diversification des technologies,
et notamment la promotion des énergies renouvelables, à travers la mise en œuvre de
concessions d’électrification rurale.
La stratégie porte également sur la diversification des opérateurs et la décentralisation des
activités avec la possibilité d’appuyer les projets des collectivités locales, des associations de
consommateurs, des groupements villageois et des opérateurs privés locaux, dans le cadre des
Projets d’Electrification Rurale d’Initiative Locale (ERIL). Aussi, selon les prévisions,
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