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dossier 99/31.65
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Le manque de crédit et un accès limité aux intrants contribuent à maintenir la productivité à un
niveau peu élevé, cependant la baisse des prix des cultures vivrières continue au cours des 20
dernières années et les marges élevées de commercialisation (qui s’expliquent en partie par le
piteux état des infrastructures rurales) ont un effet dissuasif sur l’augmentation de la production.
L’utilisation des semences sélectionnées et de fumure inorganique reste marginale.
La protection phytosanitaire ne s’applique que dans la culture du coton.
* Conservation
Les pertes post-récoltes sont importantes (souvent de l’ordre de 20 à 25 %) pour les productions
vivrières qui ne subissent pas de transformation à une échelle suffisante.
Les moyens de conservation au niveau paysan sont traditionnels et ne favorisent pas une
conservation de durée raisonnable sans pertes notables.
* Elevage
Le sous-secteur élevage au Bénin reste essentiellement traditionnel, même s’il représente 25 % de
la production du secteur primaire et environ 4 % du PIB.
L’élevage n’utilise que très peu de races performantes et ne connaît pas d’amélioration
significative en matière d’alimentation des animaux, de leur habitat et de leurs soins de santé.
* Pêche
Les produits de pêche fournissent 30 à 40 % des protéines animales consommées au Bénin.
La production halieutique est actuellement d’environ 10.000 t en mer tandis que la pêche
continentale donne 30.000 t.
* Secteur forestier
Le secteur forestier fournit 90 % de l’énergie domestique sous la forme de bois de feu et de
charbon de bois. Le bois constitue en outre la principale source de combustible pour au moins 80
% de la population.
Pour les besoin en bois de service pour les constructions et autres, la production est insuffisante.
On assiste à une accélération du processus de déforestation à cause :
- de prélèvements non contrôlés de bois d’œuvre et de bois de feu avec disparition des
essences de valeur;
- défrichements dus aux besoins croissants de superficies cultivables sous l’effet de la
pression démographique;
- implantation de migrants dans les zones classées;
- présence de troupeaux transhumants dans les espaces forestiers.
* Caractéristiques de l’exploitation agricole
La petite exploitation prédomine partout au Bénin. La majorité des exploitations agricoles au
Bénin couvrent 1 à 4 ha seulement.
Malgré les caractéristiques spécifiques des systèmes de production des différentes zones agroécologiques,
on observe certaines constantes :
- la production et la rémunération du travail sont faibles (450 à 600 FCFA/j) et la force de
travail n’est que très partiellement valorisée (100 à 150 j de travail/an/unité de travail);
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