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dossier 99/31.65
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• le programme devait garantir 10 l/habitant/jour; l’objectif à long terme était de
fournir 20 l/habitant/jour.
Le programme fut mis en oeuvre dans le cadre de la Décennie Internationale de l’Eau Potable et
de l’Assainissement (DIEPA), 1980-1990, proclamée par les Nations Unies.
Le taux de réalisation du programme fut de 42 % et, en général, aucun pays africain n’avait pu
atteindre les objectifs de la DIEPA. Cependant, l’appropriation des ouvrages par les populations
en vue de leur gestion et de leur entretien n’a pas réussi.
En 1990, les Nations Unies proclamèrent la 2 ème décennie de l’eau (1990-2000) et c’est dans ce
cadre que le Bénin a défini une nouvelle stratégie de développement du secteur de l’eau potable.
Cette stratégie insiste sur :
• la promotion des entreprises locales,
• une approche tendant à réduire les coûts de réalisation des ouvrages,
• la participation des communautés rurales, qui choisissent elles mêmes l’ouvrage
et qui partagent les coûts d’investissement.
Le gouvernement du Bénin a approuvé le 18 mars 1992 la Stratégie de développement du secteur
de l’alimentation en eau et de l’assainissement en zone rurale pour les années 1990.
Les grandes lignes de cette stratégie se résument par :
• la décentralisation du processus de prise de décision suppose que l’administration centrale se
désengage de la fourniture des services et s’oriente vers le rôle de promoteur du secteur et de
coordonnateur des opérations à partir d’unités déconcentrées (les services régionaux de la
Direction de l’Hydraulique - Service Régional de l’Hydraulique) et à travers des structures
décentralisées (organes locaux, organisations communautaires, ONG);
• la participation financière des communautés : en vue de favoriser une appropriation effective
des points d’eau par les utilisateurs et leur durabilité, les points d’eau ne seront exécutés que
sur demande préalable explicite des communautés villageoises auprès du SRH et après
versement d’une contribution financière couvrant une partie des investissements. De plus, la
prise en charge total des frais liés à la gestion du points d’eau doit être assurée par les
utilisateurs. Aux fins de gestion du point d’eau, les communautés villageoises sont amenées à
constituer un « Comité de gestion du point d’eau » dans le cas d’un point d’eau ponctuel ou
une « Association des usagers de l’eau » dans le cas d’une AEV (Adduction d’Eau
Villageoise);
• la recherche de la réduction des coûts de construction et d’entretien des ouvrages : cet aspect
concerne :
• la réduction de la taille des marchés pour les forages ainsi que la simplification
des spécifications techniques et administratives afin de permettre aux entreprises
nationales et régionales (travaillant à moindre coût) de participer aux appels
d’offres avec les équipements moins lourds et moins onéreux;
• le dimensionnement réaliste des petites installations d’approvisionnement en eau
sur base de consommation réaliste;
• la politique appliquée en matière de choix des pompes manuelles; quelque treize
marques de pompes manuelles ont été installées au Bénin durant la décennie de
l’eau, générant d’insurmontables difficultés en matière de maintenance
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