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dossier 99/31.65
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- Atacora : 1230 points d’eau outre la réhabilitation de 150 pompes existantes.
Souvent les paysans priorisent les puits modernes. Voir le PADEAR dans le Zou et l’Atlantique
où respectivement 25 et 50 % des villages optent pour un puits, même que l’option puits n’est pas
promue avec le même aplomb que les autres systèmes.
Dans le Nord, le nombre d’intervenants qui offrent des puits restent insuffisant. Le SAD à Kandi
a une liste d’attente de 4 ans, un ancien projet de la SNV à Boukoumbé avait lors de son clôture
en 1997 une liste d’attente de 52 villages dont la majorité avait déjà versée sa contribution...
Les problèmes du secteur sont :
- l’absence de participation des communautés au processus de décision entraînant la
déresponsabilisation des populations vis-à-vis de leurs ouvrages hydrauliques;
- l’inefficacité des programmes d’éducation sanitaire et de sensibilisation en matière
d’hygiène;
- une faible responsabilisation des femmes et des approches d’animation en la matière qui
restent peu performantes de telle sorte que les femmes n’arrivent souvent pas à rentabiliser
la présence du puits, de l’eau et du Comité de gestion pour améliorer leur situation sociale
et économique dans le village et dans leur foyer;
- le faible développement des capacités nationales opérant dans le secteur.
En plus, le processus de décentralisation et de déconcentration qui est en cours au Bénin oblige
les différents impliqués de se re-positionner vis-à-vis du secteur :
- une plus grande responsabilisation des communautés et de leurs élus locaux, étant les
propriétaires des ouvrages hydrauliques et responsables de la planification du
développement au niveau local;
- un recentrage du rôle des services étatiques, notamment sur ses attributions régaliennes :
normes techniques, contrôle, coordination du secteur, gestion des données...
Cette évolution vers une nouvelle répartition des attributions et responsabilités risque de ne pas
passer sans conflits.
6.7. Commune de COBLY
6.7.1. Géographie physique
Située au nord-ouest de l’Atacora, la future commune de Cobly (actuellement “sous-préfecture”)
compte environ 40.000 habitants. C’est une zone rurale où la majorité de la population vit dans
une situation de pauvreté. C’est l’une des sous-préfectures les plus déshéritées du Bénin qui se
caractérise par :
• un climat soudanien avec une saison pluvieuse de 6 mois et une sèche de même durée,
1.100 mm de pluie/an en moyenne avec une répartition assez irrégulière;
• une topographie accidentée qui rend l’accès et les déplacements difficiles et une faible
fertilité des terres; près de 90 % de la population pratique l’agriculture avec des
rendements pour les cultures de base (vivrière et de rente) assez bas;
• une densité ethnique très forte (9 ethnies, ce qui explique le nombre élevé de langues
locales);
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