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dossier 99/31.65
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Climat
Le Borgou présente une graduation Sud-Nord allant du climation soudano-guinéen au climat
sahélien-soudanais. Il est caractérisé par deux saisons : une saison sèche qui va de novembre à
avril et une saison des pluies qui s’étend de mai à octobre.
La pluviométrie moyenne est de 1.200 mm dans le Sud et 900 mm dans le Nord mais tend à
régresser selon les observations faites au cours des dernières années (la moyenne de 100 jours de
pluies par an observées dans les années 1960 est tombée de nos jours à environ 70 jours).
Le régime des vents est dominé par un vent frais et sec du Nord-Est en saison sèche (l’harmattan)
qui souffle d’octobre à janvier dans le Nord et de décembre à février dans le Sud.
Faune/flore
La faune et la flore sont très diversifiées avec des forêts classées, des forêts galerie, des
plantations de teck, anacardiers et manguiers, la savane arborée de néré, karité, cîlcédrat, baobab,
kapokiers, et la frange soudano-sahélienne arbustive. Les herbivores dominent la faune
(éléphants, buffles, cobs, bubales). On rencontre quelques carnivores dans les réserves
cynégétiques du Niger (lions, léopard) et du Djouat (singes, reptiles, rongeurs, oiseaux et insectes.
6.4.2. Géographie économique
L’économie du Borgou est essentiellement agricole avec un rôle prépondérant de la culture du
coton qui est la première ressource d’exportation du Bénin. Les cultures vivrières sont également
très importantes.
Dans le Borgou, l’agriculture reste polarisée autour de la production cotonnière sur des
exploitations de plus grande taille (jusqu’à 8 ha) à cause de la diffusion de l’attelage. Les femmes
dominent la culture (sur le champ familial et individuel) et la commercialisation des produits
vivriers, tandis que la production et la commercialisation des produits de rente, notamment le
coton, sont presqu’exclusivement l’oeuvre des hommes.
Dans le Borgou, les besoins en terre pour les cultures du coton (de plus en plus par attelage) et les
produits vivriers, comme le maïs, le mil, le sorgho, l’igname, l’arachide, l’haricot font que de
larges étendues sont défrichées chaque année. Cette culture intensive épuise les parcelles
utilisées.
La dégradation de l’environnement est déjà beaucoup plus poussée dans le nord du département
(la circonscription urbaine de Kandi p.ex.) que dans le sud (la sous-préfecture de Nikki p.ex.).
L’élevage, qui est l’activité principale des Peuhls, est caractérisé par la transhumance vers le sud
du pays en saison sèche, ceci est occasionné par la raréfaction des pâturages et l’insuffisance des
points d’eau. L’accroissement absolu des surfaces cultivées et la mise en culture de terres dans
des régions reculées qui servaient traditionnellement de zones de pâturage aux Peuhl ont causé
des conflits entre agriculteurs et éleveurs, notamment à cause de dégâts aux terres cultivées
occasionnés par les troupeaux. En outre, les couloirs de passage, l’accès aux cours d’eau et aux
pâturages pour les cures de selles des bovins sont de moins en moins respectés. Des comités de
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