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dossier 99/31.65
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• Vers les zones périphériques des grandes villes, qui ne sont pas encore toujours incluses dans
les limites administratives et de toute façon, ne sont pas généralement prises dans un plan de
développement de la ville.
6.2.1.2. Couverture en eau potable
Le Bénin, comme tant d’autres pays du continent africain, a vu se développer son réseau
d’approvisionnement en eau tant urbain que villageois au cours de la décade de l’eau.
Cette extension rapide de la couverture en eau potable n’a cependant pas été accompagnée d’une
mise en place des capacités de gestion et d’entretien des points d’eau.
Des progrès considérables ont été réalisés au cours de la deuxième moitié de la décennie d’eau et
d’assainissement, effort qui se poursuit encore aujourd’hui dans le domaine de
l’approvisionnement en eau. En milieu rural, le taux de couverture théorique passe de 9 % en
1985 à 25 % en 1988, 43,4 % en décembre 1991 et 50,23 % au 30 juin 1993.
Il s’agit du calcul du pourcentage de la population rurale ayant accès aux points d’eau réalisés,
sans tenir compte de leur état de fonctionnement. La population desservie par point d’eau varie de
240 à 675 personnes selon le département, cela tient compte du fait que les agglomérations sont
nettement plus petites dans l’Atacora, le Borgou et le Zou.
Le taux de couverture effective est nettement plus faible que la couverture théorique notamment
en milieu rural, à cause des puits qui tarissent, du manque de débit de certains forages et des
pannes de pompes.
Peu d’informations existent sur l’utilisation effective de l’eau, mais beaucoup d’habitants
s’approvisionnent en eaux superficielles, des eaux de puits (même en milieu urbain) et des eaux
de pluie, notamment les familles à revenus bas en milieu urbain (42 % en saison sèche, 79 % en
saison des pluies dans les villes secondaires).
6.2.1.3. Couverture en assainissement
La situation actuelle de l’assainissement est beaucoup moins bien connue que la question
d’approvisionnement eau, les statistiques étant très peu précises et peu fiables. Bien que l’analyse
soit moins détaillée, la situation paraît toutefois préoccupante.
La couverture d’ensemble des moyens sanitaires d’évacuation des excréta est estimée à 11,4 %
avec de fortes variations : 5 % en milieu rural, 28 % en milieu urbain (DHA). Le taux pour des
petites agglomérations serait de 12 % pour des fosses sèches et de 60 % pour Cotonou, Parakou et
Porto-Novo.
En milieu rural, la pratique courante est de se débarrasser des déchets solides par décharge brute
chaque matin dans des lieux désignés par les intéressés. Il n’y a ni dépotoirs ni lieu de
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