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dossier 99/31.65
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- le recours aux intrants reste encore très limité, les sols sont généralement exploités sans
souci de restitution et la croissance de la population se fait au prix d’une dégradation
souvent irréversible des ressources naturelles;
- ce constat s’applique également aux productions animales et halieutiques où les systèmes
d’exploitation sont quasi extensifs avec autant de menaces pour l’environnement
écologique;
- les rendements sont bas;
- les petits producteurs prédominent;
- le coton constitue aujourd’hui la seule culture d’exportation;
- il y a une forte variabilité saisonnière des prix des produits vivriers qui ont par ailleurs
baissé en prix constamment au cours des 20 dernières années.
* Routes
Dans le domaine des infrastructures routières, beaucoup de zones agricoles sont enclavées, faute
de voies de desserte viables. Ces voies sont nécessaires pour faciliter les communications entre
les différentes régions rurales et pour l’écoulement des produits agricoles.
* Aménagements hydro-agricoles
Au niveau des aménagements hydro-agricoles, environ 4.500 ha de terres de bas-fonds et de
vallées avaient été aménagés pour le développement de la riziculture, du maraîchage, des cultures
fruitières et de cultures industrielles (palmier à huile et canne à sucre) dans les années 1970-1980.
La plupart de ces grands aménagements ont été abandonnés par manque d’intérêt des paysans
producteurs à leur réalisation, exploitation et gestion.
Ce manque d’intérêt était dû au fait que les aménagements dépassaient l’échelle d’une ou deux
communautés et ainsi ces aménagements ont requis pour leur exécution et gestion des structures
lourdes et peu efficientes et ils nécessitaient des déplacements des populations.
Il en a résulté des coûts d’aménagements très élevés, des frais d’exploitation et de maintenance
onéreux.
En fait le système de fonctionnement échappait totalement aux cultivateurs bénéficiaires.
Un autre facteur d’échec est l’organisation insuffisante des activités de commercialisation des
produits.
Joint aux erreurs de conception technique et socio-économique tout cela a conduit à l’abandon de
la presque totalité de ces grands périmètres depuis 1980.
Suite au constat négatif de la décennie précédente la stratégie priviligié depuis 1980 est la mise en
place de micro-aménagements, de conception et d’exécution très simples, peu coûteux,
maîtrisables et reproductibles par les producteurs. Ils sont intimement associés à la conception et
à l’exécution des travaux d’aménagement et à la gestion après exécution.
6.1.4. Situation politique et économique
Le déficit global a atteint 4,29% du PIB en 1996. La balance commerciale reste déficitaire. Le
secteur agricole est toujours dynamique (35% du PIB) mais les rendements sont encore faibles.
L’industrie reste peu développée (14% du PIB).
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