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Congrès International sur l’Analyse du Cycle de Vie Lille, Novembre 2011<br />
remplacement. Le lampadaire traditionnel consomme quant à lui 2956 kWh. Les DELs qui ont une durée<br />
de vie de 50000 heures ne seront remplacées qu’une seule fois dans les deux cas. Le remplacement des<br />
DELs et des batteries est effectué par un employé se déplaçant avec un véhicule conventionnel sur une<br />
distance de 100km.<br />
Pour la phase de fin de vie, les éléments sont considérés comme des déchets encombrants.<br />
Les calculs ont été effectués à l’aide du logiciel Bilan Produit de l’ADEME développé par<br />
l’université de Cergy-Pontoise [2], utilisant la base de données Eco-invent. Les indicateurs utilisés sont la<br />
consommation d’énergie non renouvelable, la consommation de ressources, l’effet de serre à 100 ans,<br />
l’acidification, l’eutrophisation, la pollution photochimique, la toxicité aquatique et l’écotoxicité humaine.<br />
L’unité en ordonnée est le point. Un point correspond à l’impact sur l’environnement d’un européen moyen<br />
en 1 jour.<br />
La figure 3 représente les impacts comparés des deux lampadaires par phases de vie. Comme on<br />
pouvait s’y attendre, la phase d’utilisation du lampadaire traditionnel est responsable de la consommation<br />
de ressource supplémentaire par rapport au lampadaire SOLEOL. Ce surplus correspond à la<br />
consommation d’énergie pour faire fonctionner la lampe du lampadaire traditionnel. La phase d’utilisation<br />
du lampadaire SOLEOL a un impact important sur l’écotoxicité aquatique. Cette différence est due à<br />
l’usage des batteries. La partie négative au niveau du lampadaire traditionnel correspond à un taux de<br />
recyclage important du cuivre des câbles.<br />
FIG. 3 – Impacts par phases de vie<br />
FIG. 4 – Comparaison des deux lampadaires<br />
La figure 4 représente une comparaison des impacts globaux des deux lampadaires, agrégés sur<br />
l’ensemble du cycle de vie des produits. On note que le lampadaire SOLEOL se situe généralement au<br />
même niveau que le lampadaire conventionnel, sauf en pour la consommation de ressources où il est<br />
largement meilleur, et pour l’écotoxicité aquatique où il a au contraire un impact très important ; cela est<br />
essentiellement dû à l’usage de batteries classiques. Cette question pourrait être rapidement résolue par<br />
le choix de batteries alternatives, plus respectueuses de l’environnement et à durée de vie accrue.<br />
De manière générale, la première approche effectuée dans cette étude ne permet pas de<br />
« disqualifier » le lampadaire SOLEOL qui garde de sérieux atouts environnementaux, d’autant que nous<br />
l’avons comparé à un lampadaire « conventionnel » nouvelle génération utilisant des DEL, et non des<br />
lampes à sodium par exemple. Cette étude montre qu’un lampadaire dit écologique peut très bien s’avérer<br />
au contraire plus impactant qu’un lampadaire classique, mais dans notre cas, et alors même qu’aucune<br />
optimisation n’a été effectuée, le lampadaire SOLEOL se situe déjà honorablement en matière<br />
d’environnement. Il est clair que des optimisations sont nécessaires mais qu’elles conduiront à un meilleur<br />
positionnement du prototype. Enfin, l’étude comparative répond bien à l’objectif initial de l’étude qui était,<br />
non seulement de comparer deux lampadaires, mais aussi d’avoir des éléments tangibles pour convaincre<br />
un client potentiel.<br />
Références<br />
[1]http://www.santacole.com/recursos/productos/downloads/pdf_espec_tecnicas/RAMA_ht_en.pdf<br />
[2] http://www.ademe.fr/internet/bilan_produit<br />
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