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Congrès International sur l’Analyse du Cycle de Vie Lille, Novembre 2011<br />

Analyse du cycle de vie de xérogels de carbone<br />

Raphaëlle Melon, Roberto Renzoni, Alexandre Léonard, Nathalie Job, Angélique Léonard<br />

Laboratoire de Génie chimique, Université de Liège<br />

17 allée de la chimie, 4000 Liège, Belgique<br />

Raphaelle.melon@ulg.ac.be; r.renzoni@ulg.ac.be; a.lenard@ulg.ac.be<br />

Mots clefs : LCA ; ReCiPe ; xérogels de carbone ; comparaison ; séchage.<br />

Introduction<br />

Dans le cadre du projet européen SOMABAT visant notamment à développer de nouveaux<br />

matériaux pour la conception de batteries lithium-polymère, une analyse du cycle de vie appliquée à la<br />

production de xérogels de carbone a été réalisée. Ces matériaux carbonés à la texture contrôlée sont<br />

pressentis pour devenir la matière active de l’anode.<br />

Méthodologie<br />

Cette analyse se concentre sur le transport des matières premières et la synthèse des xérogels de<br />

carbone. Leur utilisation en tant que matière active à l’anode des batteries lithium-polymère sera<br />

envisagée ultérieurement. L’unité fonctionnelle choisie est la synthèse de 1 kg de matériau carboné et la<br />

méthode utilisée est ReCiPe endpoint. La synthèse du matériau se réalise en quatre grandes étapes : (1)<br />

un transport par camion des réactifs de synthèse et l’homogénéisation de ces derniers par agitation<br />

mécanique, (2) la phase de réaction, gélification puis vieillissement du gel en étuve à 85 °C pendant deux<br />

à trois jours, (3) le séchage et (4) la pyrolyse sous un flux d’azote avec le programme de chauffe suivant :<br />

(i) 1,7 °C/min jusque 150 °C avec un palier de 15 minutes, (ii) 5 °C/min jusque 400°C maintenu pendant<br />

une heure, (iii) 5 °C/min jusque 800 °C avec un palier de deux heures. Quant au séchage, trois techniques<br />

ont été comparées :<br />

Le séchage sous vide (‘vide’) : réalisé en deux étapes dans une étuve reliée à une pompe à vide.<br />

L’échantillon est porté à 60 °C pendant 24h sous une pression décroissante passant de 105 Pa à<br />

103 Pa. Ensuite, la température est augmentée jusque 150 °C et ce pendant 5h sous une pression<br />

de 103 Pa.<br />

Le séchage convectif (‘conv.’) : réalisé dans un courant d’air chaud à 115 °C avec une vitesse<br />

superficielle de 2 m/s et sous humidité ambiante.<br />

Le séchage par micro-ondes (‘MO’) : réalisé dans un four d’une puissance de 1000 kW pendant<br />

30 minutes.<br />

Inventaire et qualité des données<br />

Toutes les données utilisées dans cette analyse ont été obtenues par l’expérimentation.<br />

Cependant, par manque de données expérimentales, la consommation énergétique liée au séchage<br />

convectif est une estimation de la littérature 1,2,3,4 . Nous nous sommes servis de la base de données<br />

Ecoinvent pour l’encodage des données dans le logiciel SIMAPRO.<br />

En ce qui concerne les consommations d’électricité, ces dernières ont été calculées sur base des<br />

bilans énergétiques et du mix énergétique belge de 2008 publié par l’Agence International de l’Energie. Ce<br />

mix montre que l’électricité belge est principalement produite à partir du nucléaire (57%), du gaz (31%) et<br />

du charbon (9%).<br />

Résultats et discussion<br />

Les résultats (Tableau 4) montrent que le séchage sous vide est la technique la plus énergivore<br />

avec 96,8 % des impacts environnementaux qui sont dus à cette étape. Le séchage par micro-ondes, bien<br />

que moins énergivore par rapport à la technique sous vide, présente une contribution environnementale<br />

élevée de 58,6 %. En ce qui concerne le séchage convectif sous courant d’air chaud, il ne représente que<br />

6,4 % de l’impact total de la synthèse. En effet, les consommations sont nettement moins importantes. De<br />

plus, ce sont des consommations d’énergie sous forme thermique et non d’électricité comme dans les<br />

deux autres cas. La production de chaleur est supposée être réalisée à partir de gaz naturel. Pour cette<br />

voie de séchage, c’est principalement la phase de production et de transport des matières premières qui<br />

est responsable de l’impact environnemental.<br />

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