Traitement du cancer de l'Åsophage : revue systématique ... - INESSS
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Chylothorax<br />
Hulscher et ses collaborateurs [2002] sont les seuls chercheurs qui ont relevé une<br />
augmentation significative <strong>de</strong>s chylothorax dans le groupe opéré par voie transthoracique<br />
en bloc par rapport au groupe opéré par voie transhiatale (10 versus 2 %; p = 0,02).<br />
L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Tilanus et ses collègues [1993] fait état <strong>de</strong> taux similaires <strong>de</strong> chylothorax dans<br />
les <strong>de</strong>ux groupes (5 versus 2 %; valeur <strong>de</strong> p non indiquée).<br />
Lésions <strong>du</strong> nerf récurrent laryngé<br />
Quant aux lésions <strong>du</strong> nerf récurrent laryngé, les résultats d’un ECR indiquent une<br />
fréquence analogue (5 versus 5 %) dans les groupes opérés par l’une ou l’autre technique<br />
chirurgicale [Chu et al., 1997]. Deux étu<strong>de</strong>s ont relevé une fréquence significativement<br />
plus élevée <strong>de</strong> lésions <strong>du</strong> nerf récurrent laryngé dans le groupe opéré par voie transhiatale<br />
[Homesh et al., 2006; Tilanus et al., 1993] (0 versus 19 %; p = 0,004; et 6 versus 16 %;<br />
p < 0,01, respectivement). Aucune différence n’a été relevée dans trois autres étu<strong>de</strong>s<br />
[Gluch et al., 1999; Jauch et al., 1992; Moon et al., 1992].<br />
Complications cardiaques<br />
La fréquence <strong>de</strong>s complications cardiaques était similaire dans les <strong>de</strong>ux groupes<br />
(œsophagectomie transhiatale et œsophagectomie transthoracique) dans un ECR<br />
(16 versus 26 % respectivement; p = 0,10) [Hulscher et al., 2002]. Un autre ECR a relevé<br />
une fréquence similaire <strong>de</strong> fibrillations auriculaires dans les <strong>de</strong>ux groupes (15 versus<br />
16 %) [Chu et al., 1997].<br />
Fistules anastomotiques<br />
Trois ECR ont indiqué <strong>de</strong>s taux semblables <strong>de</strong> fistules anastomotiques (<strong>de</strong> 0 à 16 %<br />
versus <strong>de</strong> 0 à 14 %), quel que soit le type d’anastomose (cervicale ou intrathoracique)<br />
utilisée pendant l’intervention par voie transthoracique ou transhiatale [Hulscher et al.,<br />
2002; Chu et al., 1997; Jacobi et al., 1997]. Il faut noter qu’une anastomose cervicale a<br />
été pratiquée dans les <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> patients dans <strong>de</strong>ux ECR [Hulscher et al., 2002;<br />
Jacobi et al., 1997], alors que dans le troisième, l’anastomose a été pratiquée au niveau<br />
intrathoracique dans le groupe opéré par voie transthoracique et au niveau cervical chez<br />
les patients opérés par voie transhiatale [Chu et al., 1997]. Dans la majorité <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s<br />
non randomisées, l’anastomose a été pratiquée au niveau thoracique chez les patients qui<br />
ont subi l’intervention par voie transthoracique, avec un taux <strong>de</strong> fistules anastomotiques<br />
<strong>de</strong> 9 à 13 %. Trois étu<strong>de</strong>s rétrospectives et une étu<strong>de</strong> prospective [Homesh et al., 2006;<br />
Torres et al., 1999; Tilanus et al., 1993; Jauch et al., 1992] font état d’une inci<strong>de</strong>nce<br />
élevée <strong>de</strong> fistules anastomotiques dans le groupe affecté à l’œsophagectomie transhiatale<br />
(<strong>de</strong> 21 à 39 %) avec anastomose cervicale (tableau 7).<br />
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