12.07.2015 Views

FORMATION AGRICOLE ET RURALE - Agropolis International

FORMATION AGRICOLE ET RURALE - Agropolis International

FORMATION AGRICOLE ET RURALE - Agropolis International

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Rôle des acteurs dans l’orientation et le fonctionnement des dispositifs de formation agricole et rurale pour le développementcapacités des dispositifs formels d’enseignement et de formation,même s’ils sont renforcés. Chaque intervenant dans le secteuragricole et rural, qu’il soit du secteur public ou du secteurprivé, a donc un rôle important à jouer en matière de formationqualifiante des producteurs avec lesquels ou auprès desquels iltravaille. Or, dans la majorité des cas, les diplômés du supérieuragricole ne sont pas préparés à ces fonctions de formateur durantleur formation initiale. Il apparaît donc souhaitable que toutétablissement d’enseignement supérieur, formant des diplômésintervenant dans le secteur agricole ou rural, intègre dans sescursus de formation initiale l’acquisition d’un bagage minimal eningénierie de la formation professionnelle (analyse et constructiondes besoins en formation, conception d’actions de formation) eten ingénierie pédagogique (méthodes spécifiques à la formationd’adultes).Rôle possible pour le réseau FAR :• Formuler des recommandations fortes en direction des décideurs(Ministères chargés de l’enseignement supérieur, Ministèrestechniques, établissements) pour que les établissements dusupérieur intègrent bien cet aspect dans leurs cursus ;• Constituer des pool de formateurs nationaux capables d’assurercette formation au sein des établissements supérieurs, quibien souvent ne disposent pas en interne des compétencesnécessaires.• Blaise ANGO.Je voudrais commencer par les problèmes que je ressenset préconiser quel type d’appui nous avons besoin. Le Camerouna l’occasion de rénover son dispositif de formation agropastoraleconçu vers les années 70 à 80 dans le cadre d’une agricultureadministrée où l’Etat jouait un rôle central. L’enjeu est donc deproposer un dispositif adapté aux évolutions de l’environnementsocio économique actuel marqué par l’émergence de nouveauxacteurs. Le thème de la conférence vient à point nommé etindique justement que le réseau FAR peut jouer un rôle danscette rénovationCet enjeu peut être décliné en 4 sous enjeux :1. développer une expertise locale capable d’animer le processusde rénovation. Le diagnostic des ressources humaines relèvequ’une partie des cadres est assez âgée. Il y a un souci derenouvellement de cette ressource d’autant plus que les premierscadres avaient été formés dans une logique de formation descadres dont l’Etat avait besoin. Un appui est sollicité dans lerenforcement des capacités des personnels publics et privésen charge de la conception et animation des FAR, notammentdans les domaines de l’ ingénierie des dispositifs de formation,de l’ingénierie des cadres réglementaires, sur la gestion desétablissements, etc.2. impliquer les partenaires locaux dans le processus derénovation des dispositifs de formation, leur animation etleur gestion. Cette implication suppose non seulement lechangement de mentalité, mais également la capacitation desnouveaux acteurs dans leurs nouvelles fonctions3. développer la formation comme outil de préparationà l’insertion sociale et professionnelle des jeunes postprimaire dans les métiers de producteurs dans les secteursde l’agriculture, de l’élevage et de la pêche afin de relever ledéfi du renouvellement de la main d’œuvre agricole et rurale.Concevoir ces nouveaux parcours requiert une expertise quele réseau pourrait nous aider à mettre en place4. développer enfin une formation des jeunes comme réponse àl’émergence des nouveaux métiers agricoles et para agricolesen amont et en aval des productions. Etudes d’opportunités etécriture de ces référentiels sont autant de chantiers nouveauxqui interpellent tous les experts incluant ceux du réseau FAR• Hassen BERRANEN.Je vais parler du réseau d’une manière générale, en situantson rôle.Nous sommes dans une conjoncture dans laquelle leschoses évoluent très vite : échanges commerciaux, changementclimatique… Un dispositif de formation ne peut être opérationnelque si tous les acteurs y participent. Le réseau FAR a eu le méritede poser la question au travers de plusieurs exemples assezdifférents. Le rôle du FAR est donc de renforcer les échanges etde renforcer les capacités d’expertise des membres du réseau.Les travaux de la conférence ont montré que de trèsnombreux acteurs intervenaient dans la rénovation des dispositifsde formation agricole et rurale, mais malheureusement, ilsinterviennent en ordre dispersé, et souvent sans véritable deconcertationIl faut sortir aujourd’hui du monopole de l’Etat dansl’orientation des dispositifs de formation, mais quels sontles acteurs qui doivent y jouer un rôle ? Comment analyserles stratégies des acteurs ? Comment faire pour développer ledialogue entre les acteurs ? Car les expériences ont montré qu’ily a des différences entre les acteurs voire même des divergencesd’analyse, d’intérêts entre eux.Le réseau FAR pourrait participer à faire prendreconscience aux acteurs de l’exigence d’un travail à faireensemble. De même identifier des objectifs partagés, aussi bienà l’intérieur des pays qu’à l’international avec d’autre pays.• Adama COULIBALY.Je vais répondre un peu différemment, en posant laquestion : Qu’est-ce j’ai reçu du réseau FAR ? Car je crois qu’ilest important de le souligner et de commencer par cela.Je me suis beaucoup enrichi d’un point de vue techniqueen apprenant à connaître des expériences nouvelles. J’ai aussibeaucoup appris au cours de cette conférence comme d’autres,à Ouagadougou, Cotonou, Dakar, Yaoundé… Le réseau a aussimis à ma disposition beaucoup de documentation. Il n’est pasnécessaire de réinventer la roue quand elle existe ! Je pense auxdocuments qui nous ont été distribués lors de cette conférence,mais aussi à tous ceux qui existent sur le site.Autre enrichissement, l’enrichissement relationnel et cen’est pas la moindre des richesses que de se faire des amis dansle continent mais aussi hors du continent : au Tchad, en Guinée àParis… Aujourd’hui, je suis en Tunisie que je ne connaissais pas.Voilà autant de choses que j’ai apprises grâce à l’existence duréseau et à ma participation à la vie du réseau. 102

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!