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de l'école au boulot - CSST

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Recherche à l’IRSSTDiagnosticL’imagerie par résonance magnétiquene présente pas d’avantage sur lesPoint <strong>de</strong> départLe Centre <strong>de</strong> recherche du Pavillon Saint-François d’Assise s’est muni d’un appareild’imagerie par résonance magnétiqueà champ ouvert (IRMCO) qui permetd’obtenir <strong>de</strong>s images dynamiques <strong>de</strong>la colonne vertébrale, en diverses positionset conditions <strong>de</strong> charge. On voulaitsavoir si cette particularité ai<strong>de</strong>rait <strong>au</strong>diagnostic <strong>de</strong>s lombalgies en objectivantles symptômes.ResponsablesJean-Marie Moutquin, Jean-François Roy,Patrice Montmigny, Marie Dufour, GillesBouchard et François Bergeron, du Centre<strong>de</strong> recherche du Pavillon Saint-Françoisd’Assise du Centre hospitalier universitaire<strong>de</strong> Québec.RésultatsL’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s disques intervertébr<strong>au</strong>xà l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’IRMCO s’est avérée peuutile <strong>au</strong> diagnostic <strong>de</strong>s lombalgies.La recherche confirme certains faits,notamment que la seule façon <strong>de</strong> distinguerune personne lombalgiqueconsiste à mesurer le pincement discal,et que cela peut se faire par une radiographieordinaire. Les chercheursremettent donc en question la pertinence<strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d’imagerie parrésonance magnétique (IRM) commepremière étape <strong>de</strong> diagnostic. Ils ontnéanmoins pu monter une base <strong>de</strong>données considérable grâce à laquellela recherche pourra se pencher surd’<strong>au</strong>tres aspects physiologiques <strong>de</strong>slombalgies.Utilisateurs potentielsLes professionnels <strong>de</strong> la santé, les clinicienset les chercheurs.Au Québec, les m<strong>au</strong>x <strong>de</strong> dosreprésentent près du tiers <strong>de</strong>s lésionsprofessionnelles. Véritable flé<strong>au</strong>, ilsn’épargnent <strong>au</strong>cun secteur d’activité.Leur inci<strong>de</strong>nce dans la populationen général, et plus particulièrementchez les travailleurs, <strong>de</strong> même queleurs conséquences socioéconomiquessont énormes. Mais en l’absence d’undiagnostic précis et <strong>de</strong> traitementsadéquats, les risques <strong>de</strong> chronicité et<strong>de</strong> récidive <strong>au</strong>gmentent, ce qui entraîne<strong>de</strong>s conséquences importantes sur lesplans <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie, <strong>de</strong> l’absentéismedu travail et <strong>de</strong>s coûts d’in<strong>de</strong>mnisation.Le diagnostic constitue eneffet un pivot crucial, sur lequel s’articulent,d’une part, la prévention <strong>de</strong> lachronicité et d’<strong>au</strong>tre part, le traitementet la réadaptation.Pour les professionnels <strong>de</strong> la santé,le diagnostic <strong>de</strong>s m<strong>au</strong>x <strong>de</strong> dos représenteun exercice complexe et particulièrementsubjectif. Des chercheursdu Centre <strong>de</strong> recherche du PavillonSaint-François d’Assise du Centre hospitalieruniversitaire <strong>de</strong> Québec ontvoulu savoir si un nouvel appareild’imagerie par résonance magnétiqueà champ ouvert (IRMCO) pouvait lefaciliter.Il convient <strong>de</strong> préciser ici qu’unpourcentage significatif <strong>de</strong> personnes(<strong>de</strong> 25 % à 64 %) sans antécé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>m<strong>au</strong>x <strong>de</strong> dos montrent <strong>de</strong>s résultatsanorm<strong>au</strong>x à l’imagerie par résonancemagnétique (IRM) classique. De nombreusesrecherches ont d’ailleurs parle passé souligné l’absence <strong>de</strong> corrélationentre les observations faites grâceà l’IRM et <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres techniques d’investigationet les symptômes ou douleursrapportés par les patients. Enfait, pour la majorité <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers(jusqu’à 80 %), la douleur ne peut êtrereliée à une lésion anatomique spécifiqueet, conséquemment, les techniquesd’imagerie médicale paraissentpeu utiles.Une technologie<strong>au</strong>x capacités élargiesOr, ni la tomo<strong>de</strong>nsimétrie, ni l’IRMn’évaluent la colonne vertébrale en état<strong>de</strong> charge, ni ne considèrent l’aspectdynamique qui lui est normalement24| Prévention <strong>au</strong> travail | Automne 2002 |

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