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de l'école au boulot - CSST

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coup <strong>de</strong> pouce pour la distribution <strong>de</strong>sdocuments d’information. Imaginez laportée <strong>de</strong>s logos <strong>de</strong> toutes les associationssur les publications <strong>au</strong>x yeux<strong>de</strong>s travailleurs, le message est d’<strong>au</strong>tantplus fort ! Ces associations, qui sonten contact avec leur clientèle tous lesjours, <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s agents multiplicateursdu message. Quand on arrive àla phase <strong>de</strong> TOLÉRANCE ZÉRO, personnene peut prétendre ne pas en avoirentendu parler. » Normand P<strong>au</strong>lin commenteainsi cette métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail :« L’idée n’est pas <strong>de</strong> prendre les gensen déf<strong>au</strong>t, mais plutôt <strong>de</strong> leur fairecomprendre que la <strong>CSST</strong> ne tolère plusces situations. Nous avons tout intérêtà permettre à nos adhérents <strong>de</strong> prendreeux-mêmes conscience <strong>de</strong> la gravité<strong>de</strong>s dangers, <strong>de</strong> changer progressivement<strong>de</strong> mentalité et <strong>de</strong> corriger lessituations inacceptables. Cela allègequelque peu le travail <strong>de</strong>s inspecteursqui peuvent alors concentrer leurs interventions<strong>au</strong>près <strong>de</strong>s employeurs, <strong>de</strong>scontremaîtres et <strong>de</strong>s travailleurs qui netiennent pas compte <strong>de</strong>s messages quileur sont adressés. »Pour faire passer ses messages, la<strong>CSST</strong> a diffusé <strong>de</strong>s publicités percutantesqui ont eu un effet remarquable.On en a parlé sur la place publique.Les messages ont atteint un publiccible plus large que prévu. Selon lesson<strong>de</strong>urs, les résultats dépassent lesnormes d’efficacité établies par lesfirmes <strong>de</strong> sondage. Les campagnes <strong>de</strong>publicité ont contribué à influencerun changement <strong>de</strong> comportement enmatière <strong>de</strong> sécurité sur les chantiers duQuébec. Sylvie Thib<strong>au</strong>lt ajoute : « Descapsules <strong>de</strong> sécurité ont <strong>au</strong>ssi été produitesdans le cadre <strong>de</strong> la série téléviséeHabitaction, une émission grandpublic qui traite <strong>de</strong> construction et <strong>de</strong>rénovation dans le secteur rési<strong>de</strong>ntiel.Des annonces sont également publiéesdans diverses revues spécialisées, dontQuébec construction, Construire, etc.En outre, les communicateurs <strong>de</strong>s21 bure<strong>au</strong>x région<strong>au</strong>x <strong>de</strong> la <strong>CSST</strong>prennent le relais pour répandre lemessage dans les régions. » À celas’ajoutent <strong>de</strong>s blitz d’inspection sur leschantiers rési<strong>de</strong>ntiels : en 2001, près <strong>de</strong>80 inspecteurs <strong>de</strong> la <strong>CSST</strong>, spécialistes<strong>de</strong> la construction, ont visité plus <strong>de</strong>1 229 chantiers et rencontré près <strong>de</strong>4 500 travailleurs et 931 employeurs.En parallèle, quatorze étudiants ontentrepris <strong>de</strong>s tournées d’informationAction ! Monsieur Picole (à g<strong>au</strong>che), incarné par l’humoriste FrançoisLéveillée, et l’inspecteur Serge Dion <strong>de</strong> la Direction régionale <strong>de</strong> Québec,en pleine répétition d’une émission <strong>de</strong> la série Habitaction télédiffuséesur les on<strong>de</strong>s <strong>de</strong> TQS. La <strong>CSST</strong> a été l’un <strong>de</strong>s commanditaires <strong>de</strong> l’émissionen 2000 et 2001. Treize capsules <strong>de</strong> prévention « La minute <strong>de</strong> sécurité surles chantiers » ont été présentées <strong>au</strong>x téléspectateurs.Des annonces ont paru dansplusieurs revues spécialisées, histoire<strong>de</strong> s’assurer que le messages’infiltre partout. En matière<strong>de</strong> sécurité sur les chantiers,pas <strong>de</strong> relâche !dans 1 345 chantiers, dont 1 071 chantiersrési<strong>de</strong>ntiels. Jean-Louis Morency,directeur <strong>de</strong> la santé et sécurité à laDirection régionale <strong>de</strong> Québec et <strong>au</strong>ssimembre du comité <strong>de</strong> suivi, était responsable<strong>de</strong> ce volet. Il précise que la<strong>CSST</strong> s’est faite plus présente sur leschantiers rési<strong>de</strong>ntiels et les petits chantiers.Les entrepreneurs et les travailleurs,qui avaient été avisés <strong>de</strong> cesvisites, ont très bien accueilli l’initiative.Il mentionne <strong>au</strong>ssi qu’on note, <strong>de</strong>puis,une nette amélioration sur ces chantiers.Un moyen <strong>de</strong> gestion rentableComme Alain Auger le fait remarquer,« plusieurs employeurs se sont renducompte que la prévention peut faire réaliser<strong>de</strong>s économies, en particulier ceuxqui font partie <strong>de</strong> mutuelles <strong>de</strong> préventiondont les primes ont baissé. C’estsans compter les in<strong>de</strong>mnités pour <strong>de</strong>sacci<strong>de</strong>nts qui ne sont pas survenus. Ilsont <strong>au</strong>ssi pris conscience que les adaptationsrendaient les trav<strong>au</strong>x moins coûteuxen fin <strong>de</strong> compte. Par exemple, <strong>au</strong>début, les monteurs <strong>de</strong> structures d’acierenvisageaient avec réticence l’utilisation<strong>de</strong> plates-formes élévatrices. Maintenant,ils ne veulent plus se passer <strong>de</strong> cesengins qui permettent d’exécuter lestrav<strong>au</strong>x plus rapi<strong>de</strong>ment en plus gran<strong>de</strong>sécurité. Les plates-formes se rentabilisentd’ailleurs en six mois. »Photo Roch Théroux36| Prévention <strong>au</strong> travail | Automne 2002 |

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