de l'école au boulot - CSST

En raccourciLe Guide sur la déchargedes déflagrations en français !La nouvelle va faire du bruit : la norme NFPA-68 Guide sur la déchargedes déflagrations Édition 98 vient d’être publiée en français. Cette normeest utilisée couramment pour maîtriser les risques de déflagration etd’explosion à l’intérieur de bâtiments ou de systèmes fermés. Le documentde près de 70 pages a été traduit de l’anglais sous la direction de la CSST.La norme originale américaine avait été entérinée en 1998 par la NationalFire Protection Association, organisme indépendant chargé de la normalisationdans le domaine de la prévention des incendies. « C’est une normefortement utilisée pour tous les dépoussiéreurs, indique Luc Ménard,hygiéniste industriel et conseiller à la Direction de la prévention-inspectionde la CSST. C’est la raison pour laquelle nous l’avons fait traduire. Ony fait référence dans le Règlement sur la santé et la sécurité du travail. »La norme NFPA-68 mentionne tous les éléments et les facteursnécessaires au calcul de résistance des dépoussiéreurs et à celui desévents de déflagration. Ces évents, conçus pour céder en premier lieu encas de déflagration, dirigeront le souffle causé par l’inflammation rapidedes poussières et des gaz vers un endroit sécuritaire, prévenant ainsil’explosion de l’enceinte.Sans prétendre éliminer tous les dangers reliés à une déflagration dansune enceinte fermée, l’application rigoureuse de cette norme permettra deréduire considérablement les risques pour la sécurité des travailleurs et lesdommages matériels.Disponible aux Publications du Québec. O MTUn certificat en SSTqui s’étendDepuis l’automne 2002, le Certificaten santé et sécurité du travail,déjà offert au Campus Ville deLaval et à Québec, par la Facultéde l’éducation permanente del’Université de Montréal, se donneaussi à Longueuil. Le programmeenglobe les activités de base ensanté et en sécurité du travaildans les entreprises. Il traite doncde la surveillance du milieu, dutraitement des cas d’indemnisationet de la prévention des lésionsprofessionnelles.Une douzaine de cours sontofferts à l’hiver 2003 dont deuxnouveautés : « Aspects médicauxet ergonomiques » et « Préventionde la violence en milieu de travail »,tous deux donnés comme coursà option.Pour plus de renseignements,communiquer avec Yvan Gauthier,responsable du Certificat en santéet sécurité du travail : (514) 343-6111,poste 1-2888. OCoup de jeunesCoup sur coup, les Presses de l’Université Laval publiaient, à l’automne 2001,trois études : Les 18 à 30 ans et le marché du travail, sous la direction deGeneviève Fournier et Bruno Bourassa, avec la collaboration spéciale deAntoine Baby et Yvon Pépin, L’insertion socioprofessionnelle, un jeu de stratégieou un jeu de hasard ?, sous la direction de Geneviève Fournier et MarcelMonette, et Disparition ou transformation des formes de l’emploi ?, unentretien avec José Rose, chercheur et docteur d’État en économie, en France.Chaque ouvrage aborde des questions graves, entre autres celle de la formationprofessionnelle. Et propose des réflexions particulièrement pertinentespour qui s’intéresse aux jeunes et au marché du travail. Et la prévention ?Puisque l’on s’interroge sur les rapports entre l’humain et le travail, lethème de la prévention se trouve abordé par l’intermédiaire de constatsfondamentaux sur des problèmes incontournables. Exemple ? « En l’an2000, la neurasthénie est à peu près disparue des diagnostics et du vocabulaire.Les symptômes perdurent, mais ils se regroupent maintenantsous des appellations différentes : burn out, épuisement professionnel,fatigue chronique. Toutefois, la source de ces symptômes n’est plus lamême qu’hier. De fait, la société et les employeurs ne demandent plus au travailleurde se soumettre à une machine. On exige plutôt de lui l’initiative individuellequi est dorénavant la mesure de la performance du travailleur. Ce dernier n’estplus subordonné aux contraintes externes, il est tributaire de l’obligation de sechoisir, de s’affirmer. (…) Ce principe obligé de liberté de se construire est confondantet paralysant pour ceux qui se sentent incapables et impuissants à gérercontinuellement un “ moi inc. ”. Ce principe fait que le drame de la culpabilitéde la neurasthénie d’hier s’est transformé en “ tragédie de l’insuffisance ” 1 .»Se pourrait-il que nous soyons, comme le laissent entendre les chercheurs, enmanque de solidarité, de routine, de train-train quotidien ? Voilà qui nousramène à la question brûlante du sens réel du travail… O MLF1. L’insertion socioprofessionnelle : un jeu de stratégie ou un jeu de hasard?, p. 194.44| Prévention au travail | Automne 2002 |