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Ce que les éducateurs des jeunes enfants doivent savoir au sujet de ...

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Mythes et réalité <strong>de</strong> l’ETCAFLa liste qui suit présente <strong>les</strong> dix idées f<strong>au</strong>sses ou mythes <strong>les</strong> plus répandus <strong>au</strong> <strong>sujet</strong><strong>de</strong> l’ETCAF et <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes qui vivent avec cette déficience. La dissipation <strong>de</strong> cesmythes ai<strong>de</strong>ra la population à mieux comprendre la vraie nature <strong>de</strong> l’ETCAF.1. MYTHE : Les <strong>enfants</strong> atteints <strong>de</strong> l’ETCAF vont guérir avec le temps.Il n’existe pas <strong>de</strong> remè<strong>de</strong> connu et l’ETCAF ne disparaît pas avec le temps. Lestraits faci<strong>au</strong>x et physi<strong>que</strong>s caractéristi<strong>que</strong>s <strong>que</strong> possè<strong>de</strong>nt certains <strong>enfants</strong> peuvent<strong>de</strong>venir moins visib<strong>les</strong> à mesure qu’ils vieillissent et se développent. Bien <strong>que</strong> <strong>les</strong>caractéristi<strong>que</strong>s et <strong>les</strong> difficultés particulières liées à l’ETCAF puissent changer avecle vieillissement, <strong>les</strong> personnes atteintes <strong>de</strong> l’ETCAF <strong>au</strong>ront besoin <strong>de</strong> soutien tout <strong>au</strong>cours <strong>de</strong> leur vie.2. MYTHE : Un diagnostic d’ETCAF n’offre <strong>au</strong>cun avantage, car il mar<strong>que</strong>la personne pour la vie.Au lieu d’éti<strong>que</strong>ter une personne, le diagnostic permet <strong>de</strong> comprendre la meilleurefaçon <strong>de</strong> soutenir un enfant atteint <strong>de</strong> l’ETCAF. Une gran<strong>de</strong> partie du processus<strong>de</strong> diagnostic comprend l’élaboration <strong>de</strong> stratégies et <strong>de</strong> moyens d’interventionprécisément conçus pour <strong>les</strong> besoins uni<strong>que</strong>s <strong>de</strong> l’enfant et <strong>de</strong> sa famille, afin d’ai<strong>de</strong>rl’enfant à apprendre et à réussir. Un diagnostic peut <strong>au</strong>ssi faciliter l’accessibilité à <strong><strong>de</strong>s</strong>services et <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures <strong>de</strong> soutien commun<strong>au</strong>taires additionnels. La recherche a <strong>au</strong>ssidémontré <strong>que</strong> le fait <strong>de</strong> recevoir un diagnostic pouvait atténuer ou ai<strong>de</strong>r à réduirele développement <strong>de</strong> déficiences secondaires subsé<strong>que</strong>ntes comme le chômage, <strong>les</strong>problèmes <strong>de</strong> santé mentale, <strong>les</strong> démêlés avec la justice, <strong>les</strong> comportements sexuelsinappropriés et <strong>les</strong> difficultés à l’école (Streissguth, Kanter et al., 1997).Bon nombre <strong>de</strong> personnes qui ont reçu un diagnostic d’ETCAF se disent soulagées<strong>de</strong> découvrir qu’il existe une raison médicale <strong>de</strong>rrière le fait qu’ils éprouvent plus<strong>de</strong> difficultés <strong>que</strong> leurs camara<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>que</strong> leur situation n’est pas <strong>de</strong> leur f<strong>au</strong>te ou nes’expli<strong>que</strong> pas par un man<strong>que</strong> d’effort <strong>de</strong> leur part. <strong>Ce</strong>la en a aidé un grand nombre àadopter une image <strong>de</strong> soi plus positive.3. MYTHE : Les diagnostics <strong>de</strong> SAFp et <strong>de</strong> TNDLA ne sont pas <strong>au</strong>ssigraves <strong>que</strong> celui <strong>de</strong> SAF.Bien <strong>que</strong> <strong>les</strong> personnes atteintes du SAFp ou du TNDLA ne présentent pas certains<strong><strong>de</strong>s</strong> traits faci<strong>au</strong>x ou physi<strong>que</strong>s caractéristi<strong>que</strong>s présents chez une personne atteintedu SAF, <strong><strong>de</strong>s</strong> dommages cérébr<strong>au</strong>x sont subis dans <strong>les</strong> trois cas. Les répercussionscognitives, comportementa<strong>les</strong> et d’apprentissage diffèrent selon la personne, chacuneétant touchée <strong>de</strong> façon uni<strong>que</strong> par la consommation d’alcool, mais tout diagnosticsignifie <strong>que</strong> le cerve<strong>au</strong> a été endommagé par la consommation pendant la grossesse.Quel <strong>que</strong> soit le diagnostic précis, <strong>les</strong> <strong>enfants</strong> ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins particuliers <strong>de</strong>vrontbénéficier <strong>de</strong> mesures particulières.4. MYTHE : Les personnes atteintes <strong>de</strong> l’ETCAF ont un quotientintellectuel (Q.I.) peu élevé.C’est parfois le cas, mais pas toujours. L’ETCAF touche toutes <strong>les</strong> personnes atteintes<strong>de</strong> façon différente et cel<strong>les</strong>-ci indi<strong>que</strong>nt <strong><strong>de</strong>s</strong> forces et <strong><strong>de</strong>s</strong> faib<strong>les</strong>ses dans différentsdomaines. <strong>Ce</strong>rtaines personnes peuvent avoir un Q.I. moyen, mais éprouver <strong><strong>de</strong>s</strong>difficultés en raison <strong>de</strong> leur impulsivité, pour se concentrer sur une tâche, exercerleur jugement, résoudre <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes ou avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> relations interpersonnel<strong>les</strong>, etdans l’intégration sensorielle ou la gestion du temps. De nombreux <strong>enfants</strong> atteints<strong>de</strong> l’ETCAF <strong>au</strong>ront <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats à <strong><strong>de</strong>s</strong> tests <strong>de</strong> Q.I. qui seront supérieurs à ce quicorrespond à leur capacité <strong>de</strong> fonctionner en classe ou dans la vie réelle.53

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